Slab 2.1: Règlement de compte et autres dettes d'honneur
Les dédales de Zenn-La. Vous vous demandez sûrement ce que je fous sur la planète la plus militarisée de l'univers. Dans sa prison de haute sécurité de plus. Bon là, vous vous dites que je me suis fait choper en mission. Même pas je m'y suis livré en fait. Une tonne de temps qu'il y avait un avis à mon nom. Et une bonne récompense en plus, que je toucherais lorsque je sortirais d'ici.
Mais je ne suis pas pressé, voyez. Non, j'ai comme qui dirait des problèmes avec mon pouvoir. Je ne suis plus aussi immortel qu'avant. Du coup lors de ma dernière mission, je n'ai cessé de douter, et me suis fait coiffer au poteau par un newbie. Ce genre d'infos à tendance à vite faire le tour, surtout en ne me voyant pas me venger comme il aurait fallu. Oh, je me suis vengé, mais pas de manière aussi spectaculaire que d'habitude. Du coup, un gars comme moi a une tonne d'ennemis attendant ce genre d'occase pour frapper. Alors je me suis mis en vacances dans un lieu où ils ne viendraient pas me chercher. Un lieu où un gars puissant a une dette envers moi.
Donc me v'la dans les dédales et j'ai rendez-vous avec mon psy. Où qu'on soit dans les dédales, le psy nous est envoyé par Hologramme. Ils sont pas assez stupides pour envoyer un otage potentiel.
J'ai pas encore débouché dans les sections souterraine lors de notre premier entretien.
- Parlez-moi de vos parents.
La question classique.
- Je n'ai aucune échéance avec ma famille.
- Vous ne vous sentez pas responsable de leur mort. Avec votre don, vous auriez pu les sauver. Sauvez votre peuple entier.
Ce n'était pas faux. Je me revois sur le terrain lors de l'invasion skrull. Je n'avais aucun problème pour résister, et me remettre de mes blessures les plus graves. Jusqu'à leur canon à particule. Là j'ai mis du temps à me reformer. Je me suis même cru mort pour de bon.
- Vous savez doc que j'avais pas les moyens d'éviter les canons. Pas les moyens de me reformer assez rapidement pour qu'ils ne m'entravent pas. Les seuls responsables sont les skrulls.
- Et les Shiars qui ont mit du temps à agir non.
Pas faux, de nouveau. Mais …
- Non, Lilandra avait une menace cosmique à calmer avec sa garde. Elle a sauvé un univers entier, c'est déjà pas mal. Je n'en veux pas au shiars.
Et comment vivez-vous votre différence psychique et physique Slaborvin Nall.
Je déteste mon nom entier. Pas pour rien que je l'ai raccourci. Je pensais que la destruction de ma planète me permettrait son oubli. Faux croire que les autorités de Zenn-La sont plus que pointilleuse en ce qui concerne leurs prisonniers. Ils veulent tout savoir. Ne rien omettre pour éviter une évasion. En temps normal, il ne m'aurait pas enfermé ici. Il m'aurait tué indéfiniment dans un labo. Mais comme j'ai dit la rumeur a vite fait le tour des mondes. Je ne suis plus aussi dangereux qu'avant.
- Comment voulez-vous que je le vive. Ca craint un max. Vous vous rendez compte le mal que j'ai à lever une gourgandine.
- Et comment vivez vous la perte de votre immortalité.
Merde, elle serait face à moi. Aussi jolie que le Dr Shalla-Bal peut être, je l'aurais tué sans ciller.
- Je vois que cela est un point sensible. Vous vous sentez ôter de votre mojo, un peu comme une castration.
- Salope !
Elle me laissa sur ce réfléchir à notre première discussion.
-
Trois jours plus tard. Plus je m'enfonçais dans les profondeurs des dédales plus je me sentais en sécurité. C'était un vrai labyrinthe ici. J'avais brouillé mes traces de façon que si un de mes poursuivants entre en Dédale, il ne puisse me retrouver quel que soit son degré de traque.
Je n'avais rencontré que les plus faible jusqu'ici. Ceux ayant trop faim pour attaquer sauf par lâcheté. Et ma réputation n'était pas encore assez entachée pour m'inquiéter. Ce serait dans les étages de laves qu'il me faudrait user de mon atout. Car là bas, ils sont intelligents. Ils sauront que si je suis là, c'est que je ne suis plus le même.
La psy revient me hanter alors que les nuages de cendres montent des étages de laves. J'ai des larmes aux yeux et ils me piquent comme jamais. Je déteste être si dépendant de mon pouvoir. Ne pas réagir comme à l'habitude. Normalement, mon système aurait vite pallié les désagréments. Mais là je vois trouble et suis obligé de m'arrêter.
- Alors avez-vous réfléchi à votre problème ?
- Et vous avez vous réfléchi à la façon dont vous préférez mourir.
Normalement ce genre de phrase l'aurait fait blêmir. Là, elle sourit.
- Votre seuil de douleurs a atteint une limite qu'avant vous n'imaginiez pas.
- Idiote je souffrais déjà avant.
- Rapidement. Trop pour vraiment le ressentir. Plus maintenant. Un simple nuage de fumée vous fait vous arrêter. Alors une arme quelconque … Vous douterez. Vous redouterez la douleur. Vous ferez des erreurs et vous mourrez une fois pour toute.
- Pas peur de mourir.
- Parce que vous en êtes toujours revenu. Mais plus maintenant. L'oubli total, le supporterez vous, vous qui êtes si fier ?
- Si j'étais vraiment fier je ne serai pas ici.
- Vous n'avez pas le choix et vous démontrez mon point. Logiquement vous n'auriez pas à venir vous terrer ici.
- Ok j'ai peut-être peur de mourir et de souffrir. Et alors je suis un être vivant c'est normal.
- Sauf que jusqu'ici vous n'aviez pas à vous en soucier. Vous pouviez affronter une armée entière en étant sûr au final d'être le seul à en sortir indemne après de multiples morts. Plus maintenant.
- Mais je sais toujours comment tuer.
- Sans faire d'erreur ? Non, sinon vous ne viendrez pas lui demander asile. Voir lui demander de vous entraîner. En temps normal, si bon soit-il, vous auriez eu le dessus. Plus maintenant.
- Et alors, c'est pas un concours entre nous. Ca ne l'a jamais été.
- Croyez-vous ? Ne vous doit-il pas une dette d'honneur ?!
Merde ! Elle m'énervait à avoir raison. Lui et moi avions un passif. On avait décidé d'en faire une amitié. Enfin, je l'avais décidé le jour où il me dû sa vie. Je n'avais alors jamais pensé qu'il devrait me rendre la pareil un jour. Il avait apprécié chez moi que je ne demande rien en retour. Et tout allait changer. Allions nous devenir ennemis après ?
Putain, dans mon état, même s'il m'entraînait avant pour tenir sa parole je n'ai aucune chance.
-
Une semaine que je suis arrivé dans les étages de lave. J'ai arrêté d'avoir des larmes, mais mes yeux me brûlent constamment. Je déteste être aussi sensible. J'ai déjà dû par deux fois dire que j'étais sous sa protection. Je serais mort sinon. Et croyez-moi lorsque je dis que cette fois je ne serais pas revenu. J'avais des contusions, encore quelques bleus, mais ma cheville foulée était enfin soignée. Ma psy m'avait rendu plusieurs fois visites.
On avait avancé. Relations sociales et conflits avec l'autorité. Relation à la mort et à la vengeance. Haine et respect pour le super-skrull. Désastre de mes relations amoureuses. Rapport œdipien à mon physique. Trouble dû à mes choix sexuels et pédophilie. Je pensais avoir fait le tour.
J'avais appris que trois groupes étaient entrés après moi. Trois groupes me recherchant pour me tuer. Et qu'il m'attendait pour tenir sa promesse.
Il me faudrait encore un mois de voyage. Mes vivres se faisaient rares. Certains ici avaient tournés au cannibalisme à force. Moi j'avais prévu la faim, mais je commençais à douter d'avoir bien établi. Je l'avais jaugé d'après mes anciens pouvoirs en tentant de prendre en compte les changements. Mais, il fallait avouer que celle-ci commençait à se faire sentir bien trop tôt à mon goût. Ainsi que la soif. Je ne pense pas mourir d'un manque. Mon pouvoir pâlirait à ceux-ci. Mais ce serait une souffrance de plus. Une que je n'avais pas estimée à sa juste valeur. J'aurais dû prendre plus de vivre.
-
Je repris conscience entre les deux bras qui m'avaient amenés à lui. J'avais réussi à dire son nom avant de m'évanouir. J'ignorais ce qu'il pensait mais rien à mon avantage.
J'étais encore plus pâle qu'à mon habitude. Plus maigre aussi. La faim me tiraillait à chaque éveil et je grimaçais sans le vouloir.
Lui était dans toute sa splendeur. Sa peau était huilée par les femmes qu'il s'était approprié. Il avait fait raser ses cheveux. J'ignorais comment il se lavait ainsi que ses vêtements, mais il sentait le propre malgré les cinq mètres nous séparant.
Debout dans un costume fin gris métal, il me regardait les yeux froids. Par pitié, il pouvait décider de me tuer. En rien il n'aurait failli à notre contrat en choisissant cela. J'attendais en geignant comme un animal blessé. J'aurais pleuré si j'avais encore du produit lacrymal dans mes yeux devenus rouge. J'étais pathétique, me protéger pouvait desservir son pouvoir. Pour ses hommes, je n'étais en rien la description qu'il avait dû leur donner de moi. Une légende de mort inéluctable.
Il retourna à son trône réfléchir. Il l'avait fait avec des débris trouvés ça et là. Pour le dos, il avait trouvé une planche de métal. Une partie était plantée en terre et son autre extrémité était arrondie.
- Soignez-le et nettoyez-le comme s'il était moi. Nourrissez-le aussi. S'il doit mourir, ce sera par ma main. Mais pas aujourd'hui. Pas dans cet état ! Cela ferait honte à ma promesse.
Ainsi avait parlé Norrin Radd. Et j'étais de nouveau traîné hors de sa vue cette fois. Je m'évanouis avant de le quitter des yeux.
Mais je ne suis pas pressé, voyez. Non, j'ai comme qui dirait des problèmes avec mon pouvoir. Je ne suis plus aussi immortel qu'avant. Du coup lors de ma dernière mission, je n'ai cessé de douter, et me suis fait coiffer au poteau par un newbie. Ce genre d'infos à tendance à vite faire le tour, surtout en ne me voyant pas me venger comme il aurait fallu. Oh, je me suis vengé, mais pas de manière aussi spectaculaire que d'habitude. Du coup, un gars comme moi a une tonne d'ennemis attendant ce genre d'occase pour frapper. Alors je me suis mis en vacances dans un lieu où ils ne viendraient pas me chercher. Un lieu où un gars puissant a une dette envers moi.
Donc me v'la dans les dédales et j'ai rendez-vous avec mon psy. Où qu'on soit dans les dédales, le psy nous est envoyé par Hologramme. Ils sont pas assez stupides pour envoyer un otage potentiel.
J'ai pas encore débouché dans les sections souterraine lors de notre premier entretien.
- Parlez-moi de vos parents.
La question classique.
- Je n'ai aucune échéance avec ma famille.
- Vous ne vous sentez pas responsable de leur mort. Avec votre don, vous auriez pu les sauver. Sauvez votre peuple entier.
Ce n'était pas faux. Je me revois sur le terrain lors de l'invasion skrull. Je n'avais aucun problème pour résister, et me remettre de mes blessures les plus graves. Jusqu'à leur canon à particule. Là j'ai mis du temps à me reformer. Je me suis même cru mort pour de bon.
- Vous savez doc que j'avais pas les moyens d'éviter les canons. Pas les moyens de me reformer assez rapidement pour qu'ils ne m'entravent pas. Les seuls responsables sont les skrulls.
- Et les Shiars qui ont mit du temps à agir non.
Pas faux, de nouveau. Mais …
- Non, Lilandra avait une menace cosmique à calmer avec sa garde. Elle a sauvé un univers entier, c'est déjà pas mal. Je n'en veux pas au shiars.
Et comment vivez-vous votre différence psychique et physique Slaborvin Nall.
Je déteste mon nom entier. Pas pour rien que je l'ai raccourci. Je pensais que la destruction de ma planète me permettrait son oubli. Faux croire que les autorités de Zenn-La sont plus que pointilleuse en ce qui concerne leurs prisonniers. Ils veulent tout savoir. Ne rien omettre pour éviter une évasion. En temps normal, il ne m'aurait pas enfermé ici. Il m'aurait tué indéfiniment dans un labo. Mais comme j'ai dit la rumeur a vite fait le tour des mondes. Je ne suis plus aussi dangereux qu'avant.
- Comment voulez-vous que je le vive. Ca craint un max. Vous vous rendez compte le mal que j'ai à lever une gourgandine.
- Et comment vivez vous la perte de votre immortalité.
Merde, elle serait face à moi. Aussi jolie que le Dr Shalla-Bal peut être, je l'aurais tué sans ciller.
- Je vois que cela est un point sensible. Vous vous sentez ôter de votre mojo, un peu comme une castration.
- Salope !
Elle me laissa sur ce réfléchir à notre première discussion.
-
Trois jours plus tard. Plus je m'enfonçais dans les profondeurs des dédales plus je me sentais en sécurité. C'était un vrai labyrinthe ici. J'avais brouillé mes traces de façon que si un de mes poursuivants entre en Dédale, il ne puisse me retrouver quel que soit son degré de traque.
Je n'avais rencontré que les plus faible jusqu'ici. Ceux ayant trop faim pour attaquer sauf par lâcheté. Et ma réputation n'était pas encore assez entachée pour m'inquiéter. Ce serait dans les étages de laves qu'il me faudrait user de mon atout. Car là bas, ils sont intelligents. Ils sauront que si je suis là, c'est que je ne suis plus le même.
La psy revient me hanter alors que les nuages de cendres montent des étages de laves. J'ai des larmes aux yeux et ils me piquent comme jamais. Je déteste être si dépendant de mon pouvoir. Ne pas réagir comme à l'habitude. Normalement, mon système aurait vite pallié les désagréments. Mais là je vois trouble et suis obligé de m'arrêter.
- Alors avez-vous réfléchi à votre problème ?
- Et vous avez vous réfléchi à la façon dont vous préférez mourir.
Normalement ce genre de phrase l'aurait fait blêmir. Là, elle sourit.
- Votre seuil de douleurs a atteint une limite qu'avant vous n'imaginiez pas.
- Idiote je souffrais déjà avant.
- Rapidement. Trop pour vraiment le ressentir. Plus maintenant. Un simple nuage de fumée vous fait vous arrêter. Alors une arme quelconque … Vous douterez. Vous redouterez la douleur. Vous ferez des erreurs et vous mourrez une fois pour toute.
- Pas peur de mourir.
- Parce que vous en êtes toujours revenu. Mais plus maintenant. L'oubli total, le supporterez vous, vous qui êtes si fier ?
- Si j'étais vraiment fier je ne serai pas ici.
- Vous n'avez pas le choix et vous démontrez mon point. Logiquement vous n'auriez pas à venir vous terrer ici.
- Ok j'ai peut-être peur de mourir et de souffrir. Et alors je suis un être vivant c'est normal.
- Sauf que jusqu'ici vous n'aviez pas à vous en soucier. Vous pouviez affronter une armée entière en étant sûr au final d'être le seul à en sortir indemne après de multiples morts. Plus maintenant.
- Mais je sais toujours comment tuer.
- Sans faire d'erreur ? Non, sinon vous ne viendrez pas lui demander asile. Voir lui demander de vous entraîner. En temps normal, si bon soit-il, vous auriez eu le dessus. Plus maintenant.
- Et alors, c'est pas un concours entre nous. Ca ne l'a jamais été.
- Croyez-vous ? Ne vous doit-il pas une dette d'honneur ?!
Merde ! Elle m'énervait à avoir raison. Lui et moi avions un passif. On avait décidé d'en faire une amitié. Enfin, je l'avais décidé le jour où il me dû sa vie. Je n'avais alors jamais pensé qu'il devrait me rendre la pareil un jour. Il avait apprécié chez moi que je ne demande rien en retour. Et tout allait changer. Allions nous devenir ennemis après ?
Putain, dans mon état, même s'il m'entraînait avant pour tenir sa parole je n'ai aucune chance.
-
Une semaine que je suis arrivé dans les étages de lave. J'ai arrêté d'avoir des larmes, mais mes yeux me brûlent constamment. Je déteste être aussi sensible. J'ai déjà dû par deux fois dire que j'étais sous sa protection. Je serais mort sinon. Et croyez-moi lorsque je dis que cette fois je ne serais pas revenu. J'avais des contusions, encore quelques bleus, mais ma cheville foulée était enfin soignée. Ma psy m'avait rendu plusieurs fois visites.
On avait avancé. Relations sociales et conflits avec l'autorité. Relation à la mort et à la vengeance. Haine et respect pour le super-skrull. Désastre de mes relations amoureuses. Rapport œdipien à mon physique. Trouble dû à mes choix sexuels et pédophilie. Je pensais avoir fait le tour.
J'avais appris que trois groupes étaient entrés après moi. Trois groupes me recherchant pour me tuer. Et qu'il m'attendait pour tenir sa promesse.
Il me faudrait encore un mois de voyage. Mes vivres se faisaient rares. Certains ici avaient tournés au cannibalisme à force. Moi j'avais prévu la faim, mais je commençais à douter d'avoir bien établi. Je l'avais jaugé d'après mes anciens pouvoirs en tentant de prendre en compte les changements. Mais, il fallait avouer que celle-ci commençait à se faire sentir bien trop tôt à mon goût. Ainsi que la soif. Je ne pense pas mourir d'un manque. Mon pouvoir pâlirait à ceux-ci. Mais ce serait une souffrance de plus. Une que je n'avais pas estimée à sa juste valeur. J'aurais dû prendre plus de vivre.
-
Je repris conscience entre les deux bras qui m'avaient amenés à lui. J'avais réussi à dire son nom avant de m'évanouir. J'ignorais ce qu'il pensait mais rien à mon avantage.
J'étais encore plus pâle qu'à mon habitude. Plus maigre aussi. La faim me tiraillait à chaque éveil et je grimaçais sans le vouloir.
Lui était dans toute sa splendeur. Sa peau était huilée par les femmes qu'il s'était approprié. Il avait fait raser ses cheveux. J'ignorais comment il se lavait ainsi que ses vêtements, mais il sentait le propre malgré les cinq mètres nous séparant.
Debout dans un costume fin gris métal, il me regardait les yeux froids. Par pitié, il pouvait décider de me tuer. En rien il n'aurait failli à notre contrat en choisissant cela. J'attendais en geignant comme un animal blessé. J'aurais pleuré si j'avais encore du produit lacrymal dans mes yeux devenus rouge. J'étais pathétique, me protéger pouvait desservir son pouvoir. Pour ses hommes, je n'étais en rien la description qu'il avait dû leur donner de moi. Une légende de mort inéluctable.
Il retourna à son trône réfléchir. Il l'avait fait avec des débris trouvés ça et là. Pour le dos, il avait trouvé une planche de métal. Une partie était plantée en terre et son autre extrémité était arrondie.
- Soignez-le et nettoyez-le comme s'il était moi. Nourrissez-le aussi. S'il doit mourir, ce sera par ma main. Mais pas aujourd'hui. Pas dans cet état ! Cela ferait honte à ma promesse.
Ainsi avait parlé Norrin Radd. Et j'étais de nouveau traîné hors de sa vue cette fois. Je m'évanouis avant de le quitter des yeux.
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