Le Multivers

Le Multivers

TIUL1: Rise of heroism

The justice with paint !
The Incredible Urban Legend #1
Novembre 2009
Auteur : Mister B
Rise of heroism

Reed Weeks venait d'entrer dans une pièce du commissariat – dont les policiers ont été triés sur le volet avant d'entrer en fonction, pour prévenir toute forme de corruption –, servant de bureau à l'afro-américain. Cette modeste pièce était meublée, d'un classeur à gauche de l'entrée, d'un bureau en contreplaqué au fond de la pièce et de deux chaises qui étaient disposées de chaque côté du bureau. Or sur une de ces chaises était assis un adolescent du nom de Felix Cooper.
              « -Salut Felix. Dit l'assistant social.
- Bonjour Mr Weeks. Répondit l'ado.
- J'ai une bonne nouvelle, une famille veut bien t'accueillir. Continua Reed.
- Où est-elle ? Dans Americapolis ? Demanda Felix.
- Oui mais hors du Dound, dans le district de Westwood. Répondit le fonctionnaire.
- Et l'Honnor Squadron me laissera tranquille ? J'étais quand même beaucoup impliqué dans leur revente de drogue. Et puis vous leur avez coupé l'herbe sous le pied en payant ma caution avant eux. Dit Felix.
- Ne t'inquiète pas j'ai de bonnes relations..... Oh et un taxi viendra te chercher et t'emmènera dans ton nouveau chez toi, hmm d'ici un petit quart d'heure..... Bon je dois y aller, à lundi Felix.
-Au revoir Mr Weeks. »
             
              L'assistant social finissait enfin sa rude journée. Il sorti du commissariat accompagné de Gabe Romita, son ami et garde du corps fournis par le F.B.I.. Les deux hommes marchèrent jusqu'à chez Reed en passant par la Mecham Avenue pour acheter du lait à sa petite fille, Olivia. Reed avait conçu cette enfant avec son ex-femme Poppy Brown, super-héroïne gouvernementale.                 
             
              Puis après Mecham Avenue, les deux fonctionnaires décidèrent de couper par une ruelle parce qu'il se faisait tard, de plus Reed était inquiet pour Olivia. La ruelle était sombre et inquiétante, la présence de trois personnages cagoulés ne rassurait en rien l'ambiance.
 
              Pendant ce temps-là, une mustang rouge roulait tranquillement vers Abastos Plane, surnom d'un terrain vague où la pègre – et certains particuliers – jetait impunément des déchets parfois toxiques. Ici, les occupants de la mustang allaient jeter des bombes de peintures usagées.
 
              Simultanément, la situation dans la ruelle s'était aggravée, Gabe avait été abattu par le groupe et Reed se faisait tabassé par celui-ci. La bastonnade s'arrêta avec un coup de chaussures Timberland dans la mâchoire, ce coup fit perdre une bonne partie des dents de Reed. Puis les trois hommes enfournèrent l'afro-américain dans un van.
              « - On l'a eu ce sale nègre. Dit Vince, l'un des criminels.
- Ouaip, on va le fourguer à Abastos Plane c'est ça hein ? Hein c'est ça ? Hein ? Demanda Howie, un autre des criminels.
- C'est ça, puis on le recouvrira de 33 Exminol, le nouveau produit toxique mortel du patron. Répondit Dick, le troisième larron
- Mais pourquoi on fait ça ? Hein pourquoi ? Pourquoi ? Hein ? Demanda Howie de manière insistante.
- Putain ça te réussis pas les produits toxiques.... Reed Weeks était mort le jour où il a osé toucher à la main d'œuvre de Heavy Metal : les gosses du Dound. Répondit avec agacement Vince, au même moment un éclair tonna ce qui ouvrit le bal à la pluie. »
             
              Après une demi-heure de trajet les trois sous-fifres arrivèrent à Abastos Plane à l'emplacement – inopinément bien évidemment – même où les bombes de peintures avaient été jetées. Une fois le van arrêté, les trois hommes empoignèrent le noir, le jetèrent violemment à terre à proximité des bombes de peintures qui laissaient échapper le fond qui restait. Une fois à terre, Dick et Vince versèrent le produit toxique sur le malheureux homme. Celui-ci se mis à fumer et à hurler de douleur lorsque le produit pénétra dans ses blessures où déjà de la peinture avait pénétrées. Les trois criminels partirent tordus de rire.
             
              Au matin, un enfant se promenait avec son magnifique grand danois aux alentours du fameux terrain vague. Quand une mystérieuse odeur, qui n'était en aucun cas comparable aux autres déchets, l'attira, cette odeur c'était celle de Reed Weeks, cuit mais vivant !
 
              Une journée entière s'était déroulée au John Fitzgerald Kennedy Hospital sans que l'assistant social ne se réveille. Après s'être fait greffer de la peau sur tout son corps meurtris celui-ci avait été placé dans une chambre du sixième étage solidement gardée par le F.B.I..
              Dans la chambre, Poppy Brown et Olivia, endormis sur les genoux de sa mère, étaient dans la chambre au moment où l'afro-américain se réveillait.
              « -Où....Où suis-je ? Demanda Reed.
- Au JFK Hospital, Reed. Comment tu sens-tu ? Dit Poppy.
- Comme un gars qui s'est fait cramer par un produit toxique. Répondit l'ex en se rehaussant dans son lit. Et vous deux vous allez bien ?
- On était inquiètes, en particulier ta fille. Répondit la super héroïne gouvernementale.
- Et Gabe ?
- Il a été abattu et il s'est vidé de son sang dans la ruelle. Mais t'inquiète pas mes relations, les ponces du F.B.I., vont continuer à fournir une protection pour toi et notre fille.
- Je vois que vous avez l'air d'aller mieux Mr Weeks. Voici vos pilules... Dit l'infirmière qui venait de pénétrer dans la chambre. Ensuite après une brève lecture de la machine qui prenait le rythme cardiaque de Weeks, elle dit :
- Et votre cœur bat de nouveau normalement c'est un miracle après tout le temps que vous êtes resté dans ce produit toxique. Dans deux jours vous pourrez sortir si tous va bien. »
 
              Deux jours plus tard, Reed Weeks pouvait enfin sortir de l'hôpital toujours aussi bien gardé par le F.B.I.. Une fois chez lui après avoir couché sa fille pour quelle fasse sa sieste, l'assistant social décida de s'adonner à son art favoris : les graphes. Son ami Hunter S. Simpson, était présent aussi et regardait fasciné Reed peindre un gnome dans le salon de ce dernier.
« - T'as eu une semaine chargée, mon ami. Dit Hunter.
- Tu l'as dis bouffi, mais je trouve tout de même bizarre cette guérison miracle tu ne trouves pas ? Continua l'afro-américain tout en bombant.
- Boh, ça c'est la bière, a ton avis pourquoi Wolverine – Hunter était bédéphile – a plus d'un siècle c'est pas à cause de son pouvoir mais de la bière. Dit-il en rigolant de toutes ses forces.
- Calme toi tu va réveiller la petiote. Dit Reed.
- Oh en tout les cas ce produit ne t'a pas donné un sens de l'humour. Répliqua le bédéphile.
- Je reste persuadé que j'ai une sorte de pouvoir comme mon ex avec son pouvoir de multiplication. Dit Reed.
- Tu devais en faire des trucs cochons avec ce pouvoir. Dit Hunter en explosant de nouveau de rire.
- Ta gueule ! Si tu continues c'est la porte t'as compris ?
- Désolé Reed, sinon ça prend forme ce gnome on dirait. Dit Simpson pour changer de sujet.
- Ouais je trouve que ça correspond assez bien à mes attentes.... EURÊKA !! Hurla soudainement Reed. Mes pouvoirs, si tant est que j'en aie, doivent être en rapport avec la peinture car je me souviens que ce liquide était rentré dans mes plaies, le mélange avec le chimique a dû faire le reste.
- Et ce serait quoi le pouvoir avec de la peinture, tes mains se transformant en pinceaux ? De la peinture qui sort de tes poignets ? Pouvoir se transformer en peinture ? Questionna sans attente de réponse Hunter S. Simpson.
- Hmm, je pense pas... Je pense que c'est en relation avec les graphes plutôt. Peut être que si je touchais ce gnome que je viens de terminer... Dit Reed en touchant son œuvre. »
              Au contact, dans un léger bruit de papier froissé, le gnome se détacha du mur et resta planté devant l'assistant social comme en attente d'un ordre. Les deux hommes étaient médusés. Reed se ressaisissant ordonna d'aller lui chercher une bière dans la cuisine. Hunter en profita pour sortir une de ses vannes douteuses :
« - Quand la police saura ça ils vont encourager le taguage, une vraie légende urbaine !
- C'est ça, le bien..... Je dois faire le bien..... Je serais URBAN LEGEND !!! Dit après un moment de silence Reed »
 

A suivre...


12/12/2009
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