Le Multivers

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Shadow 1: La terreur de l'ombre

Par une nuit nuageuse dans la grande ville de Chicago, il est 2h du matin et pas un chat ne se promène dans les rues marchandes où se trouvent les magasins les plus chics de la ville, ce sont les champs-Élysée de Chicago.
Une patrouille de police passe toute les heures vérifier que tout va bien, les propriétaires de magasin sont souvent la cible de cambrioleurs ou autres malfrats dans une ville où la criminalité ne cesse de monter et dépasse complètement la police qui arrête un criminel pour en libérer trois.
Deux policiers, Eddy, un afro-américain de taille moyenne, plutôt costaud, la trentaine et, Trey, un américain plutôt enrobé, la cinquantaine, composent la patrouille de la tranche horaire.

- Allez Trey, dit Eddy, on doit faire notre ronde.
- Espérons qu'il ne se passera rien, dit Trey en soupirant, j'ai promis d'aller au match de football avec John à 14h aujourd'hui.
- Bah, on fait un tour vite fait et on rentre chez nous, dit Eddy en s'asseyant dans la voiture.

La patrouille s'engage dans la ruelle et passe les magasins un par un à la lampe torche.

- Rien de ce côté, dit Trey en rentrant la lampe dans la voiture.
- Rien ici non plus, dit Eddy, tu vois que l'on a une journée calme.
- Méfie toi, on n'est jamais à l'abri d'un problème, je serai tranquille quand on sera rentré au poste, dit Trey d'une voix méfiante.
- Relaxe, dit Eddy d'un ton plaisant, les malfrats sortent de moins en moins, t'as entendu parler de Shadow, il a déjà arrêté plus d'une centaine de malfrats.
- Mouais, quand on sait que plus de la moitié a déjà été libérée et l'autre c'est qu'une question de temps, dit Trey perplexe alors que la voiture s'arrête au feu rouge.
- Le plus drôle c'est la réaction de l'inspecteur Moya, dit Eddy en rigolant, elle est belle, stricte et d'un calme. Mais à chaque fois que l'on parle de Shadow elle perd son calme.
- Si tu veux mon avis, Moya a plus envie de coffrer Shadow que les parrains de la pègre, dit Trey alors que le feu passe au vert.
- Moi ce qui m'étonne, c'est le calme du commissaire au sujet de Shadow, dit Eddy perplexe.

La voiture passe devant la bijouterie Maty où il y avait une voiture suspecte garée dans une ruelle adjacente à la boutique. Dans la vitrine, on pouvait voir des lumières de lampes torches s'agiter.

- C'est pas vrai, dit Trey, on dirait que l'on va avoir de la merde.
- Ici patrouille 9, dit Eddy à la Radio, on a un problème à la bijouterie Maty, on va y aller en premier, envoyez nous des renforts.
- Bien reçu patrouille 9, dit une voix féminine qui sortait de la Radio.

Les deux policiers sortirent de la voiture, l'arme à la main et se dirigèrent vers la voiture. C'était une vieille Corvette rouillée qui n'avait pas sa place dans le décor. Eddy passa la lampe dans la voiture et il n'y avait rien. Une chose attira l'œil de Trey, la sortie de secours était ouverte et la chaîne qui ferme la porte le soir était par terre. Trey fit des signes à Eddy pour entrer.
Les deux policiers se séparèrent pour couvrir la boutique. Les lampes torches venaient de l'arrière de la boutique, dans le coffre qui garde les bijoux. Arrivé à la porte, ils pouvaient voir 3 malfaiteurs cagoulés, sans armes, en train de remplir le sac de bijoux et autres diamants. Les malfaiteurs parlèrent entre eux.

- C'est vraiment le jackpot, dit le malfaiteur de taille moyenne.
- On devrait se dépêcher, dit le plus chétif, j'ai pas envie de me faire arrêter.
- Et qui nous arrêtera, dit le plus baraqué, si on est arrêté, on dit que l'on a vu de la lumière et on a voulu voir en bon samaritain. Aucun juge ne nous arrêtera, ils ont trop peur.
- Ouais, mais tu sais comment le dernier braquage de banque s'est terminé, dit le petit, les juges ont moins peur depuis son arrivé.
- Hahaha, rigola fort le costaud d'environ 2m10, qu'il vienne seulement et je l'écrase comme une mouche.

Les deux policiers s'avancèrent à petits pas. L'arme tendue vers les malfaiteurs et avant même qu'ils ne puissent dire quelque chose, Eddy tomba par terre après un coup derrière la tête puis une arme se pose sur l'arrière du crâne de Trey.

- Ne bouge pas poulet ou je te fais sauter la tête, dit une voix camouflée alors que les 3 brigands se retournent. Pose ton arme sur le sol.
- Tiens, mais ce sont nos amis de la police, dit le gros baraqué.
- Vous n'irez pas loin, dit Trey.
- Et qui va nous arrêter, dit le cerveau du groupe, le temps que les renforts arrivent, nous on sera déjà loin d'ici.
- Il vous arrêtera, dit Trey, il ne laisse pas des pourris comme vous s'en sortir.
- Il a raison, dit le chétif mort de peur, il va arriver et il va nous coffrer comme tous les autres avant.
- Arrête un peu poule mouillé, dit le cerveau en s'avançant vers la porte qui donne sur l'avant du magasin, Shadow, SHAdow, SHADOW!!! Tu vois qu'il n'est pas là.

A peine a t-il fini sa phrase qu'un souffle aspira le cerveau dans l'ombre et son cri résonna dans toute la pièce, puis plus rien, un silence de mort. Le chétif commença à paniquer.

- C'est...c'est...C'EST LUI!!! cria de peur le chétif.

Le malfrat de taille moyenne se colla contre un mur alors que le chétif ramassa l'arme du flic toujours à genoux. Le moyen marchait à tâtons contre le mur pour rejoindre la sortie. C'est alors que deux mains, avec des gants sans bouts aux doigts et des griffes tranchante et pointus vers l'arrière, [j'ai du mal à décrire les gants] rétractiles ,sur l'avant bras, traversèrent le mur et chopa le moyen qui fut attiré vers l'extérieur, le mur explosa. Il n'eut le temps que de pousser un court hurlement.

- Ted, cria le costaud répond.
- Je le savais que j'aurai pas du venir, dit le chétif se rapprochant du costaud l'arme à la main.

Dehors, le ciel commence à s'éclaircir et la lumière de la lune commence à entrer dans la bijouterie. Derrière les deux hommes, la lumière pointe on voit une silhouette avec deux yeux bleus ténébreux brillant sous la lumière de la lune. Cela ne dura pas longtemps avant que toute la boutique ne replonge dans l'obscurité.

- Allez montre toi, est ce que tu as peur de moi, hurla le costaud !!!
- Pas vraiment, dit une voix calme et posée derrière le costaud.

Il se retourna et se prit un coup de poing dans le ventre avec force, qui le décolla littéralement du sol avant de retomber à genoux et de s'écrouler sur le sol, les yeux vides d'expression et un filet de bave dégoulinant du sol.
Shadow disparut du champ de vision du chétif à peine le costaud par terre. Il était dangereux de laisser le chétif armé. Il tournait sur lui-même, la transpiration dégoulinait sur ses joues, sa respiration était forte. Trey s'était rapproché d'Eddy pour le réveiller.

- Je n'ai pas peur, dit le chétif à lui même. Montre toi ou je bute les deux flics.
- Tu ne le feras pas, dit une voix sortant des ténèbres, tu n'es pas un tueur, tu n'es pas capable de commettre cet acte.
- Tu paries ?! Hurla le chétif.

Shadow apparut dans l'ombre, on ne pouvait pas distingué son visage, mais on voyait sa silhouette, grâce aux faibles lueurs des lampes dans la rue. C'est un homme de 1m90 de moyenne. Il portait un pantalon noir en cuir, un haut en cuir renforcé sans manches. Les bras étaient nus et juste les gants avec les griffes que Shadow rangea en les repliant sur les gants. On pouvait aussi voir un simple masque sur le haut du visage à la Robin.
Shadow commença à avancer vers lui, alors que le chétif pointait son arme vers lui en tremblant.

- N'avance plus, dit le chétif alors que Shadow continuait d'avancer. Si...si...si tu continue, je...je...je les tue.
- Tu ne feras rien, dit la voix forte, calme et masculine. Tu n'es qu'un malfrat attiré par l'argent et non par le crime. Tu n'es pas comme eux.
- Ta gueule, je vais le faire, dit le chétif, l'arme pointée vers Shadow.

Shadow était au niveau du chétif qui ne lui arrivait qu'au bas du torse. Il tremblait, l'arme était collée contre le ventre de Shadow. Le chétif, face à face avec Shadow, le regardait droit dans les yeux bleus du héros qui l'envoûtait et l'apeurait.
Shadow posa la main sur l'arme et la prit alors que le chétif s'écroula par terre, ses jambes ne le tenaient plus. Les deux policiers vinrent vers le chétif alors que Shadow vidait le chargeur. Shadow lança l'arme vers Trey et il s'en alla.

- Attendez, dit Trey alors qu'il soutenait Eddy qui revenait peu à peu à lui, j'aimerai pouvoir vous remercier.
- Ne vous inquiétez pas, dit il, vous n'aurez jamais à le faire.

Les renforts arrivèrent et les phares des voitures illuminaient toute la bijouterie. Trey pouvait enfin voir Shadow en vrai. Il a des cheveux noirs avec quelques teintes bleues hérissées vers l'arrière avec quelques mèches rebelles sur le front. Les yeux bleus transperçant, comme un regard de loup brillant de mille feux. Et sur sa ceinture, on voyait une boucle en forme de loup, les contours en platine et l'intérieur bleu.

Dehors, deux voitures de policiers et un véhicule civil avec un gyrophare sur le toit. Dans les voitures de police sortirent 4 policiers qui coururent à l'intérieur de la boutique. Dans l'autre voiture, une femme de 25 ans sortit de la voiture. Elle avait une veste rouge avec ceinture. Un jean et des bottes en cuir. Sous la veste, on pouvait voir un pull noir et l'étui de son arme. Elle a de longs cheveux noir et est d'origine Latine, mesurant dans les 1m78 et d'une taille de guêpe.

- Inspecteur Moya, cria un des policiers venus en renfort, les deux policiers venus qui nous ont prévenu vont bien, l'un des deux est un peu sonné.
- Et les malfaiteurs? Demanda Moya.
- Ils sont 4, un est à genoux tremblant, dit il en lisant son carnet, un autre est juste à côté, dans les vapes, inexpressif. Le troisième et chef de l'équipe est retrouvé au plafond dans l'arrière boutique. Et le dernier est juste à côté de la voiture de malfaiteurs, pas loin d'un énorme trou dans le mur causé par Shadow selon le policier Trey qui a tout vu.
- Quand vous aurez fini, vous direz aux deux policiers que je veux les interroger sur les évènements de ce soir, dit elle.

L'inspecteur Moya s'avance vers la voiture des criminels et du trou de la taille d'un homme moyen. Elle toucha avec un mouchoir le mur, mais rien. Elle rentra par le trou pour voir d'elle même la scène. Elle regarda autour d'elle et alors un bruit de moteur de moto se fit entendre de l'extérieur.

-C'est lui, cria t-elle en courant vers la sortie.

Elle passa la porte de la bijouterie et sous son nez passa une moto comme il en existe pas deux. Elle a deux roues renforcées, une vraie moto de biker militaire.
Le moteur faisait un énorme bruit et dessus Shadow qui tourna la tête pour regardez Moya et lui faire un sourire malicieux avec un geste de la main pour la saluer et la moto s'engouffra dans la nuit. Un policier rejoignit Moya par l'arrière,

- Inspecteur, dit il, c'était bien Shadow sur la moto là ?
- Oui, dit elle, et je veux savoir pourquoi vous n'avez pas regardé autour du bâtiment pour voir s'il n'était pas encore là.
- Nous sommes désolé, nous pensions qu'il était déjà parti, dit il gêné.
- La preuve que non, dit elle en colère, vous me remettrez votre rapport le plus tôt possible.
- Oui inspecteur, dit il, mais j'aurai une question s'il vous plaît.
- Quoi encore? Dit elle.
- J'aimerais comprendre pourquoi vous voulez absolument arrêter Shadow, il nous aide plus qu'il ne crée de problèmes, demanda t-il.
- Cet homme débarque du jour au lendemain et fait notre boulot. S'il veut aider les gens, qu'il entre dans la police. C'est un hors la loi comme ces 4 criminels et je ne peux pas laisser un criminel en liberté, dit elle d'un ton fort.
- Très bien, dit il. N'empêche qu'il sauve deux des nôtres, heureusement que le commissaire est du côté de Shadow, rajouta t-il a voix basse sans que Moya ne puisse rien entendre.

Le cambriolage s'arrêta là, une ou deux heures après, le directeur de cette bijouterie arriva, ainsi que des caméras de la télévision avec une journaliste qui cherche le sensationnel en traquant les histoires que se rapprochent de près ou de loin de Shadow.
Pendant ce temps, dans un chemin de voie ferré, comme on en voit beaucoup dans les grandes villes, Shadow était là. Il roula jusqu'à un tunnel où aucun train ne passe plus depuis que le train électrique existe et circule sur une autre voie.
Il s'engouffra dedans, il faisait sombre. Il roula, puis au moment où les voies se coupent en deux, il prit à gauche qui mènent vers un cul de sac. Il fonça et juste avant de percuter le mur peinturluré depuis belle lurette, ce dernier s'ouvrit pour laisser passer la moto et il se referma de suite.
La moto continua de rouler jusqu'à une forte lumière. La moto entra dans une énorme cave avec une seule passerelle faite en pierre pour rejoindre le cœur de la pièce où était posé un énorme ordinateur avec un écran géant ainsi que différentes zones avec des gadgets.
Cette zone avait été créée par un groupe secret durant la période de la guerre froide par un groupe mystérieux anticommuniste qui disparu et laissa la salle dans les années 90 après la chute de l'URSS. On retrouve souvent sur certains murs des posters avec le logo de l'URSS écrasé par la force américaine.
Shadow descendit de sa moto garée dans le coin garage avec tous les outils pour le véhicule. Il s'avança alors vers l'ordinateur où un individu était assis en train de regarder les infos.
L'individu a des cheveux classique de couleur brune. Il porte des lunettes rondes sur le nez, mesure dans les 1m71, plutôt frêle, habillé d'une blouse blanche et d'un pantalon brun.

- Alors Codex, quoi de neuf, dit Shadow allant vers une vitrine avec plusieurs costumes.
- Rien de neuf, dit Codex la tête posée sur son poing, il y a juste Barbara Sanders qui fait le reportage sur le lieu et essaye d'avoir l'interview de Moya.
- Bien bien, dit Shadow.

Shadow venait d'enlever son habit et était en civil. Un jean noir avec un tee-shirt sans manche bleu foncé sous une veste jean noir. Des chaussures/baskets en cuir noir et deux bagues en platine posaient sur le majeur et l'annulaire de la main droite.
Voilà Shadow laisse sa place à Belziane, le vrai prénom du héros qui est un nom que portait un de ses ancêtres il y a 2000 ans. Belziane dans la vie de tous les jours est un étudiant en histoire des cultures antiques et légendaires avec Mécanique en option. Codex se nomme Colin en vrai et c'est un véritable génie comme on en voit tous les 10 ans. Il devait entrer à Harvard, mais il a décidé de venir à Chicago avec Belziane et fait de l'ingénierie avancé avec de la chimie.
Belziane s'avança vers l'ordinateur et sur l'écran on voyait l'interview avec une femme cheveux long, blond en tailleur rouge qui parle devant la caméra.

-Ici Barbara Sanders pour Channel 1, dit elle devant la caméra, je suis devant la bijouterie Maty où un nouveau braquage a eu lieu. D'après les informations que nous avons pu recueillir, il s'agirait encore de Shadow qui serait intervenu pour arrêter les 4 cambrioleurs et sauver 2 policiers tombés dans un piège. J'ai d'ailleurs le commissaire Harris pour répondre à mes questions.

Un homme d'une cinquantaine d'année s'avance. Grand gabarit, cheveux blancs, un long manteau beige avec un pantalon brun. C'est le commissaire principal Sean Harris, chef de la police de Chicago et seule personne haute placée qui soutient Shadow.

-Commissaire Harris, dit Barbara, pourriez vous nous expliquer se qu'il sait passer?
-C'est très simple, dit il de sa voix grave, 4 malfaiteurs sont entré par la sortie de secoure qui était en révision donc l'alarme n'était pas branché sur cette porte. Deux de nos policiers sont entrée et ont été piégé. L'intervention de Shadow a permis d'éviter le pire, et je tiens si il nous regardes à la remercier.
-Les dernières déclarations du présidents Obama sont indirectement élogieuse concernant Shadow ou les Protecteurs, mais contre les actions d'autre comme les Magnificient Justice, quelle est votre avis dessus? Demanda t'elle.
-Je suis tout à fait d'accord avec le discours du président Obama, les chiffres parlent d'eux même. Les méthodes ne doivent pas devenir de la barbarie gratuite et c'est pour cela que je portes mon soutient à Shadow peut importe qui il est, dit il. Ce sera tout merci.
-C'était Barbara Sanders à la bijouterie Maty pour Channel 1, dit elle en rendant l'antenne.

Coline éteignit l'écran de l'ordinateur. Les deux amis se regardèrent et rigolèrent sans vraiment comprendre pourquoi. Il ne se doutait pas à ce moment que cette nuit là allez avoir des répercutions dans la vie de nos deux héros.



12/12/2009
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