Le Multivers

Le Multivers

Protectors 3: Stronger Origins

Auteur : Justice
 
Part 2: Stronger Origins.


Le présent:

Alors que Charles demande à ses mutants de se préparer pour la mission, Emilio reste seul dans sa chambre assis sur son lit se rappellant des événements de son passé qui ont fait l'homme qu'il est devenu aujourd'hui.Un homme dûr rempli de rancoeur envers les humains racistes.

5 ans plus tôt:

Je me trouve collé au mûr en face de quatres garçons de ma classe plus costeaud que moi alors qu'on a casi le même âge c'est à dire 17 ans.Je me dis qu'étant mineur ça n'est pas normal d'être si musclé mais en voyant que la majorité des garçons de mon école sont bien bâtis je me dis que c'est plutôt MOI l'anomalie et pas les autres.Le meneur qui est au milieu me pousse pour me faire réagir,je tremble de tous mes membres au point de vouloir faire dans mon froc.
-Alors sois un homme mec,apprend à réagir,bats toi!!!
Ne sachant pas me défendre je ne réagis pas,ce qui amène le meneur du groupe à me donner le premier coup puis un autre et encore un autre.Il prend plaisir à me frapper moi la victime idéale qui se laisse tâper dessus.Cela ne m'est pas étranger car à la maison je me fais aussi cogner par mon père qui depuis que maman a quitté la maison ressent le besoin de défouler sa colère sur son fils.
Après s'être fait passer à tabac par mes ennemis d'école, je rentre chez moi en titubant le visage en sang.Mes vêtements tâchés eux-mêmes de sangJel sait que mon père va me passer un savon car j'ai sâli mes vêtements.Mon père déjà ne gagne pas beaucoup et du coup n'a pas les moyens de m'offrir beaucoup de beaux vêtements comme les autres à l'école.Voir mes vêtements endommâgés va le rendre fou furieux.
En arrivant chez moi je vois déjà mon vieux m'attendant les bras croisés devant la caravane où nous vivons à deux.Celle-ci est située près d'une forêt éloignée de la ville.Pour un jeune adolescent de 17 ans qui est en âge de sortir cela n'est pas très avantageux.

-T'étais où? Me demande-t-il sur un ton menaçant.

-J'ai eu un soucis sur la route, lui répondis-je tout en sachant que mon père ne serait pas toûché de savoir que je me suis fais tabasser à la sortie de l'école.
Au contraire je me ferais traiter de "femelette".

-Je me fiche complètement que tu aies des soucis, j'avais besoin que tu sois à l'heure à la maison pour que je te donne de l'argent pour aller faire une course pour moi.Il n'y a plus de viandes surgelées et le magasin est fermé maintenant pauvre con!!!

-Il y'a toujours le "Night-shop" pakistanais...
Il sorti du seuil de la porte et se précipita vers moi les points serrés.

-N'ose pas me répondre petite frappe!!!

Il me décocha un coup de point en plein visage.

-Ces foutus vendeurs pakistanais du soir vendent leurs articles plus cher que dans les super-marchés, tu crois que nous roulons sur l'or ou quoi???

Le coup de poing de mon père m'avait fait valser à terre.J'étais maintenant devenu encore plus sâle qu'auparavant avec la terre.Il me tira par l'oreille et m'attira jusque dans la maison où il s'apprêtait à m'offrir une nouvelle raclée que je ne ne serais pas prêt d'oublier.Il défit sa ceinture et tira dessus pour me fouetter encore et encore et ENCORE!!!
Tout ce que je pouvais pouvais faire c'était me mettre en boule les bras me cachant la tête espérant que ça diminuerait la douleur.Je me mis à gémir les larmes coulants le long de mes joues.Pendant qu'il me fouettait mon père me traita de tous les noms d'oiseau inimaginable tout en me faisant des reproches sur mes bêtises passées,il fit en plus référence au départ de ma mère disant que c'était de ma faute.Tout à coup il s'arrêta.

-Attends moi là petite frappe, tu vas voir je n'en n'ai pas encore fini avec toi.

Il m'avait parlé en pointant vers moi un doigt accusateur.Il s'éclipsa de la pièce.Et moi pendant ce temps j'examinais ma peau pour voir de nouveau les marques rouges que les coups de mon père avait créé...Je fus surpris de voir qu'il n'y avait rien sur ma peau claire légèrement bronzée.Une autre surprise était qu'en réalité je n'avais plus mal du tout.Je levais la tête surpris par la présence de mon père,j'étais tellement concentré sur ma contemplation que je n'avais pas entendu mon père revenir dans la pièce.Il tenait en main une longue cuillère africaine en bois qu'un de ses amis cuisiniers camerounais lui avait offerte.

-Baisse ton froc, me demanda-t-il calmement.

Je ne pû m'empêcher de recommencer à gémir non pas car je craignais d'avoir "mal" puisqu'à présent je ne sentais plus du tout la douleur mais à cause de l'humiliation psychologique que cela représentait d'être fessé nu par son propre père à 17 ans.

-Baisse ton froc mon fils, je vais te rappeller ce que c'est de bien de tenir.Tu te rappelles de comment je te traitais quand tu étais petit?

Je secouais la tête en tremblotant,je me mis à pleurer la lèvre inférieure tremblante.Les larmes continuaient de couler sur mes joues.

-Non papa, je ne veux pas, lui dis-je tout en gémissant.

-BAISSE TON FROC PUTAIN!!! Ou sinon c'est moi qui le fait.

Voyant queje ne bougeais pas,il me prit par le bras pour m'attirer vers lui,j'essayais de me débattre.Exédé il me lâcha accidentellement.Ma tête vint cogner violemment le coin d'une table...mais je ne sentis rien.Normalement je devrais tomber évanoui ou sentir une douleur fuglurante mais rien n'arrive.Tout à coup je sens comme une force surnaturelle en moi.Je sais que quelque chose a changé en moi,je ne suis plus du tout la même personne.Cela fait des années que j'avais perdu toute confiance en moi à cause des abus causé par mon père ou mes camarades à l'école.Cette confiance je la retrouve enfin!!!

Je me levais doucement et fusillais son père du regard un sourire diabolique aux lèvres.Le regard de mon père changea tout à coup.Je crus y lire de la peur,cela m'amena à me sentir encore mieux j'aimais savoir que mon père commençait à avoir peur de lmoi son fils.Je ne l'avais jamais vu ainsi.

-Reste là...que...qu'est-ce que tu vas faire?

Je ne répondais pas,je couru vers lui et le soulevais à deux mains sans effort.

-Lâche moi!!! Hurla-t-il avec la peur dans sa voix.


Je ne ne tins pas compte des protestations de mon père et le jeta par la fenêtre.La vitre se brisa au choc de son corps qui avait été jeté avec une violence de l'enfer.Je restais debout au milieu du salon sans rien dire me demandant d'abords ce que je venais de faire puis je m'approcha doucement de la fenêtre pour observer le corps ensanglanté de mon père gisant à terre.Celui-ci était encore vivant,avant de pousser son dernier soupir il écarquilla les yeux en m'observant.

-Tu...tu es un monstre.Toi mon fils tu es comme tous ces mutants dont on parle à la télé?

Il ne put continuer,il laissa échaper un dernier soupir avant de rendre l'âme.Il faisait presque nuit, c'est curieux le coucher de soleil avait toujours représenté pour moi quelque chose d'énigmatique et de sinistre à la fois comme la fin d'une vie...l'annonce de la mort!!! Je m'éloignais de la fenêtre et montais dans ma chambre me changer,j'avais quelque chose à faire...un vieux compte à régler.

Dans sa voiture Jimmy,le chef du groupe des garçons qui avaient l'habitude de pourrir la vie d'Emilio, entâma d'une gorgée sa canette de bière.Il était au volant d'une jeep qui était gâré devant le Night-shop appartenant à un pakistanais quadragénaire aidé par son jeune fils de 21 ans.Ses amis étaient avec lui dans la voiture.

-Je n'ai jamais su le blairer cet Emilio,dit Jimmy à ses camarades,je ne sais pas jusqu'où je serai capable de le démolir.C'est une lavette,je ne peux pas supporter les mecs qui ne savent pas se défendre.Dès que j'en vois un ainsi chais pas je ressens le besoin de lui apprendre à vivre.

-Hé tiens matte ça,quand on parle du loup.Ce ne serait pas Emilio qui marche au milieu de la route vers nous? Lui dit un de ses amis assis derrière lui.

Il s'était levé de son siège pour se mettre à la hauteur de Jimmy.Il pointa son doigt en direction du jeune latino de 17 ans qui marchait lentement d'un pas assuré vers leur jeep.

-S'il vient vers nous c'est qu'il cherche les emmerdes,dit Jimmy en tournant sa clé.

Le véhicule démarra,il alluma ses phares pour éclairer Emilio.Le passager assis près de Jimmy regarda son meneur d'un air air inquiet.

-Heu...Jimmy tu vas faire quoi là? Déconne pas tu ne vas quand même pas l'écraser dis?

-Tu crois que j'vais m'gêner ptêt...attends voir.

Il passa sa langue sur ses lèvres et démarra en trombe fonçant en plein sur Emilio.Celui-ci ne batit pas d'un cil et continua à marcher d'un pas assuré vers la jeep.L'énorme véhicule le percuta de plein fouet mais ce ne fut pas Emilio qui fut blessé mais bien le conducteur et les passagers.Deux d'entre eux assis derrière furent projetés devant,ils traversèrent le pare-brise et s'écrasèrent en plein sur la route.
Les voitures qui passaient par là freinèrent en voyant les cadavres déchiquetés des jeunes adolescents mineurs sur la route.Des cris fusèrent de partout.Emilio lui n'avait pas bougé d'un cil.Il attendit que Jimmy lève la tête de son volant pour lui adresser un clin d'oeil avec un sourire narquois.Une ligne de sang avait coulé du crâne de Jimmy jusqu'à son menton.Pris de panique,il se tourna vers son ami évanoui assis près de lui.

-Carlos réveille toi putain...Emilio,ce mec...ce fils de pute est un mutos!!!

Il avait beau le secourer son ami ne bougea pas.

-Enfoiré,sâle enfoiré t'es un mutos comme ceux qu'on voit à la télé!!!

Il avait du mal à se dégager,il avait bouclé sa ceinture et la boucle était coincé dans une partie de la voiture qui avait été écrabouillée.Tout en essayant de se dégager il lança des regards furtifs vers Emilio qui s'était[i] déplacé pour s'approcher de sa portière.La voix de Jimmy avait des accents de panique à présent.

-Casse toi monstre,CASSE TOI!!!

-Impossible,à présent je ne reculerai plus.Tu sais pourquoi? Car je suis plus fort,plus rapide et plus dûr.Comme dans la chanson des DAFT PUNK je suis "harder,better,faster,STRONGER".

Jimmy écarquilla les yeux:

-C'est quoi ce délire???

Emilio ne tint pas comptes de ses remarques et arracha la portière niveau conducteur d'une main et prit Jimmy par la coup pour le sortir sans difficulté de la voiture.Il lui brisa le coup rien qu'en serrant un peu les poings.
Le fils du vendeur qui se trouvait à l'entrée du magasin en train de fûmer une cigarette avait observé toute la scène.Pris de panique il entra précipitament dans le magasin pour demander à son père d'appeller les flics dans sa langue maternelle.

"Emilio tu es en retard dans la salle de rassemblement".

C'était la voix télepathique de Charles dans sa tête.Emilio était tellement pris dans ses rêveries qu'il avait oublié la mission sur l'île.Il sortit de sa chambre et prit l'ascenceur pour arriver plus vite au sous-sol.Le jet était déjà prêt.Il était tenté d'y prendre place lorsque soudain un fantôme en sorti pour se jeter sur lui.

A SUIVRE...


07/05/2010
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