Le Multivers

Le Multivers

Multivers Spotlight on...1

The discovery title !
King-size first issue !

Multivers Spotlight on... #1
Décembre 2009
Auteur : Mister B
...Lethal Weapon

« - Racontez votre histoire M. Goodheart. Dit Poppy Brown alias Wonderful-Woman.
- Lethal Weapon.... Donc cette drôle d'histoire avait commencé lorsque je poursuivais Little Joey dans le Port de New York après que celui-ci ait braqué une bijouterie. Et qu'il courait vite ce bougre, il arrivait à me tenir à distance respectable, jusqu'à ce qu'il entre dans l'entrepôt où tout commença. Alors que j'arrivais enfin à stopper le criminel avec un saï dans le dos, je les découvris, les aliens éventrés ! Little Joey avait prononcé à ce moment dans un dernier souffle : « E.T...Drogue ! ».
Intrigué, au lieu d'aller prendre une douche et de me faire une pute, j'avais décidé d'approfondir le problème. Le meilleur moyen était de rendre visite à Marty A., un petit dealer sans ambitions qui traîne dans les rues de Brooklyn et qui me sert d'indic. Ainsi, voltigeant de toit en toit, j'étais enfin arrivé chez ce looser. Par chance, il se détendait devant un bon match de foot, mais je pense qu'il ne devait plus être très détendu lorsque je fracassa sa vitre puis sa mâchoire après qu'il m'avait dit d'aller me faire foutre. La conversation était de ce style là :
« - Alors je vais toujours me faire foutre Marty ?
- Non, non Lethal Weapon, tu veux quoi ? Demanda-t-il.
- J'ai découvert, lui répondit-je, un tas d'aliens éventrés, un mec, refroidi désormais, avait sorti un truc du genre « Drogues avec E.T. ». Ça te dit quelque chose ?
- Ma foi, j'ai entendu parler d'une drogue à sniffer, faite à partir d'organes de clandestins extra-terrestres. Une fois ceux-ci extirpés, les fabricants les sèchent et les écrasent. C'est la future drogue tendance, elle est encore peut présente sur le marché, on l'appelle le Slumb. J'ai justement pris rendez-vous avec le revendeur de ce trafic pour ... en ... savoir plus disons. Voilà son adresse, c'est dans le Bronx. Me répondit-il en tendant un papier où l'adresse était écrite.
- Ben voilà quand tu veux, conclus-je, sur ce à plus ! »
Jusque là l'affaire marchait comme sur des roulettes, j'avais des infos solides. Ainsi après un peu de voltiges dans la fraîche nuit d'hiver de New York, j'arrivais enfin chez le revendeur. Infortunément cette pute de Marty devait l'avoir averti puisque seul une souris dans la cuisine servait d'être vivant. C'était ainsi que je commençai une fouille dans les règles, mais rien. Cet enfoiré de marchand de mort de mes deux avait soigneusement pris les choses compromettantes. Ce fut lorsque, découragé, je passai dans l'entrée que je vis une carte de visite :
 
« Dr Hunter S. SIMPSON*
 5ème rue
 Westchester, New York, New York City »

Pff, si il y a bien une ville que je déteste après Jersey City c'est bien Westchester, mais quand il faut empêcher l'arrivée d'une nouvelle drogue sur le marché, on est prêt à tout ! Je partis alors chez le doc après un tour par le Port de New York dans le but de récupérer ma bécane.
Après un petit trajet, j'étais finalement arrivé à Westchester à l'aube. Par chance, une fois que j'étais chez le docteur, ses sbires chargeaient des extra-terrestres dans l'intention de les opérer. Ni une ni moins, j'avais pris une des bâches servant au transport des aliens endormis et hop une demi-heure après j'étais dans le fourgon direction : l'inconnu.
Cette oppressant voyage ne dura pas longtemps par chance et j'étais très vite fixé sur le lieu, j'appris plus tard que c'était le Manoir Van Hamme, une ancienne école privée pour surdouée fermé suite au scandale du muto pédéraste qui avait caché ces côtés pervers au principal. Bref, nous nous éloignons de mon histoire....voilà j'en étais au moment où ces enflures de trafiquants de vies humaines déchargeaient ma carcasse et quelle surprise ils avaient eu lorsque je sortis de mon sac. Avec un de mes katanas, j'avais débité le gars de gauche. Ensuite avec l'obèse de droite, j'avais enfoncé mes deux katanas et m'étais servis de lui comme un bouclier pour traverser la pièce de la dizaine de gardes qui gardaient la pièce. Je les avais tués à coup de shurikens, sauf un qui avait l'air PD alors je lui ai envoyé mon saï dans ses testicules avant de l'éventrer et de finalement lui arracher le cœur, non mais j'en ai marre de ces erreurs de la nature. Évidement, j'avais préalablement décapité le gros tas avant de m'occuper de l'homo. D'ailleurs une fois que celui-ci était mort, il n'y avait plus personne dans la pièce, tout du moins avant la seconde où apparu The Fat One, un muto anormalement gros. Ainsi, le combat commença avec un bon coup de sabre dans le lard, mais niet, c'était peine perdue et cette erreur de la nature avait riposté avec un gros coup que j'avais à peine esquivé. C'était justement en esquivant un autre coup que j'avais aperçu une tronçonneuse, ni une ni deux je l'alluma et commença à tronçonner son gras en esquivant consciencieusement les coups de ce gros moche. Bon bien évidemment au bout du deuxième bout de gras coupé, il était à terre tordu de douleurs, me restait plus qu'à le décapiter avec un ultime coup de tronçonneuse. Mais hélas Simpson s'est échappé.
- Ne vous inquiétez pas M. Goodheart, Simpson est derrière les barreaux et les E.T. sont entre de bonnes mains. Mais venons en au but M. Goodheart, voulez-vous rejoindre American Pride, l'élite du future S.T.A.Y. ? Dit Poppy Brown.
- On signe où ? »

Fin..?

*Oui, oui l'ami d'Urban Legend !

Auteur : Mr Terrific
L'ombre du placard

D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours aimé faire mal. Certains trouveraient l’explication dans leur enfance. Manque d’amour, famille pauvre, violence due à un tiers qu’il soit un parent, un camarade ou un inconnu, voire même un divorce. Que d’excuses. Non je suis mauvais parce que j’aime ça.
Bébé j’ai enfoncé ma fourchette dans la main d’une de mes sœurs. Le premier sang, les adultes n’y voyaient qu’un accident. A cinq ans, j’ai « accidentellement » coupé la gorge d’un autre enfant de mon âge.
Je crois que c’est à huit ans que les adultes ont compris que j’étais différent. La différence n’est pas mauvaise. C’est eux qui se croient normaux et ne nous comprennent pas.
J’ai vu des médecins, ai été forcé de prendre leurs médicaments ... tout ça pour rien ! J’ai attendu en jouant les enfants sages. Je m’entraînais en cachette sur des animaux.

A quinze ans je me suis enfui. J’ai changé d’identité plusieurs fois. De victimes ou non, de personnes vivantes ou complètement construites. J’ai commencé à effacer les traces de mon passé. D’abord j’ai pénétré des écoles et retiré mes dossiers. J’ai mis le feu pour couvrir mes traces.
Ensuite j’ai provoqué l’accident causant la mort de ma famille. Malheureusement il fallait que ce soit rapide et n’éveille aucun soupçon. Ils n’ont donc pas souffert.
J’ai tué un gamin des rues de mon âge, lui ai mis mes vêtements, à l’époque il ne faisait pas de carte d’identité pour les mômes. Ils l’ont donc pris pour moi et enterré avec ma famille.
Fin de l’histoire, je n’avais jamais aimé mon nom. Ce jour là étant mort et renaissant, je me suis donné mon nouveau nom. Croque-mitaine !

Etant doué en déguisement, je suis devenu un assassin assez doué, et étant malin j’ai jamais laissé le moindre indice. Je ne suis pas comme ces serials killers voulant être attrapés pour qu’on connaisse leur nom. Je ne prends rien de ma victime et ne laisse rien de moi. Je frappe au hasard la plupart du temps, ainsi on ne peut prévoir mon prochain mouvement. J’attaque des vieux, des jeunes, des hommes, des femmes, des noirs, des blancs, des asiatiques avec la même violence pour ne rien laissé transpirer de moi. J’envoie la police sur de fausses pistes, masque certains de mes méfaits pour qu’ils soient accrédités à un ou une autre.
Même dans le métier, je ne suis qu’une légende. L’ombre du placard.

Je suis hors du système, mais j’entends toujours les ragots et sait lorsqu’on a besoin de moi. Comment je me fais payer ? je ne me fais pas payer. Comment je vis ? Mon secret ! Mais disons que l’état aide pour beaucoup.
Alors imaginez ma surprise lorsque les journaux portés par le vent m’apprennent l’apparition de tous ces héros et vilains en collant. J’ai un pouvoir alors je suis l’un d’eux, même si je n’ai pas de costume débile. Ils vont tout gâcher !
Si eux sont possibles, on va devinez que je suis possible. On ne peut trouver ni tuer une ombre, ou un mort. Mais un être vivant se faisant passer pour tel, oh que oui.

Alors il faut que je frappe le premier, sans qu’ils ne sachent d’où ça vienne. Il faut que je les monte les uns contre les autres. Ainsi ils ne feront pas attention à moi.
Ou il faut que je dorme de nouveau attendant mon heure pour frapper ! Agir risquerait d’attirer les projecteurs.

Mais vous voulez sûrement connaître mon don, et comment je l’ai eu ?
C’était des semaines avant que je ne fuies. Un soir où je sortais chercher de nouveaux cobayes, je suis tombé sur une conversation.

Il faisait noir, les hommes croyaient être seuls. Je les ai entendus parler de leurs produits, de ses risques sur des tests humains. Des interdits, de la moral … Eh oui ils travaillaient dans le laboratoire. Mes parents y travaillaient-ils ? Laborantins, personnels administratifs, agents d’entretien, service d’ordre ? N’étions-nous que voisins ? Je vous laisse remplir les blancs à votre convenance. Mais j’étais là. J’ai écouté. Je suis entré et j’ai collecté une larme de leur potion. Et j’ai mis quelques semaines à reconstituer le produit. J’ai appris qu’eux n’avaient jamais eu le courage de le tester. Tant mieux ! Ils en ignorent les effets. Je les ai fait disparaitre aussi pour ne courrir aucun risque.

Quel étais les effets ? Disons que depuis je vois les faiblesses de chaque chose, de chaque être. Je peux créer une chaîne de conséquences menant à votre mort naturelle. Mais je préfère tout autant être présent lorsque vous trépassez.
Après tout j’aime bien utiliser mes dons de tireur, de torture ou ma force. J’aime voir la peur, le sang ; entendre les supplications, les menaces, les propositions.

On m’a proposé des palais, de l’argent, du sexe, des enfants, des ennemis, des informations … Mais j’ai une règle. Si on me voit, on meurt. Pas de témoins, jamais. Quel qu’il soit, même bébé, fou, débile, muet, aveugle ou animal.
Mieux vaut ne prendre aucun risque. Une fois libre et même en ayant juré le secret qui sait ce qu’ils feraient.

Machiavel disait que lorsqu’on tue un ennemi, il fallait tuer toute sa famille, même les enfants. Car ils pourraient avoir envie de se venger une fois adulte. C’est ce qui a donné ce mauvais côté au terme Machiavélique.
Mais c’est juste qu’il démontrait ce qu’il fallait sacrifier quand on voulait remplir son but. Une stratégie digne de Lao-Tsu où on ne peut rien risquer. Il n’était pas aussi « Monstrueux » que moi au final. Ce n'était qu'hypothétique
Marrant qu’on puisse affecter un être tel que moi de ce terme. Alors que tous les jours des milliers d’humains passent sans un regard devant des clochards. Sachant que certains ne passeront pas l’hiver. D’autres détournent le regard sur de petits délits. La plupart ignorent les pays où des enfants meurent chaque seconde. On est tous des monstres d’égoïsme.

Quelqu’un m’a dit un jour « Est-ce le fou qui est fou ? Ou est-ce le seul esprit sain dans une société d’aliéné ? ». Je lui ai répondu que la folie, comme la moral ou les mœurs étaient décidées par une élite. Jadis l’homosexualité était une folie, alors que dans l’empire gréco-romain c’était accepté et "in" ! Le fou est l’esprit qui n’a pas accepté de suivre les règles établies, qui est sorti du système. Mais là où il a tord c’est qu’il s’en construit un à lui. Moi je profite du système tout en acceptant d’autres règles sans être emprisonné dans n’importe laquelle d’entre elles.

Un exemple ? Le « Tu ne tueras point ». Moi j’embrasse le meurtre. Alors que d’autres n’y voient pas seulement le premier interdit judéo-chrétien mais aussi une chose immorale. Mais on oublie que l’on est des tueurs depuis l’âge des cavernes. Nous sommes des animaux socialisés. Oserais-je dire domestiques ! Nous avons éradiqué une race entière. Et je ne parle pas des juifs pendant la seconde guerre, mais bien des hommes de Cro-Magnon.
Si à une époque l’interdit se justifiait pour pouvoir juger ceux faisant des meurtres dans des communautés au nombre restreint. Aujourd’hui ont est des milliards. On punit le meurtre tout en entraînant à tuer nos soldats. Et on provoque une guerre avec des chars gonflables et des silos à grain qu’on fait passer pour une arme nucléaire.
Alors qui est le vrai monstre ?

Bien sûr, là, allongé et attaché sur votre lit, la bouche bandée, le ventre ouvert, vous n’êtes pas très objectif. Mais voyons ! Vous visitez la nuit votre fils dans son lit depuis des semaines. J’ai entendu en planquant pour mon affaire. Pas de bol pour vous que j’étais dans le coin. Et puis j’ai vérifié, ça aurait pu être des calomnies. Et je n’avais jamais tué un être aussi mauvais que moi. Je voulais voir si on ressentait aussi de la peur … Et tu m’as déçu ! Souiller tes draps comme un gamin. Pleurer pour son salut. T’es pas comme moi, t’es une erreur et j’aime corriger les erreurs.

Article du journal local du lendemain.

Meurtre et suicide tragique dans une famille de prolétaires.
Ce matin la police a retrouvée les corps de Thomas et Georges Petington. G. Petington notable connu pour sa startup de modélisme a été retrouvé mort sur son lit, attaché, ventre ouvert. Son fils Thomas s’est pendu, le couteau en main retombé près du siège renversé. La police a pris les dépositions et il semblerait que G. Petington abusait régulièrement de son fils. Aucun domestique n’avait osé porter plainte et ils se le reprochaient car Thomas était, nous citons « un bon garçon ».

Mort de l’acteur Yan Guver
A trente trois ans l’acteur Yan Guver connu pour ses rôles de bandit, que la police suspectait avoir des liens avec la mafia, a été retrouvé mort ce matin dans sa propriété. Il venait de rompre avec la chanteuse Cristal Sinclair et se serait saoulé entre amis. Ils l’ont laissé seul et c’est à ce moment là qu’il serait tombé en entrant dans sa baignoire. Le coroner confirme la mort provoquée par un coup du lapin. Plutôt ironique pour ce grand coureur de jupon qui tournait en ce moment dans « L’équarisseur », l’histoire d’un chasseur devenu fou et tuant tout un village. Et il avait bien entendu le rôle du chasseur.

Fin



21/02/2010
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