Le Multivers

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Eaquel 3: Ces femmes qui nous font perdre la tête 2e partie

Eaquel était dans la pièce où étaient exposés en trophée les sept têtes des pauvres jeunes femmes. Pour Eaquel, c'était un vrai choc, mais il n'en perdit pas la raison malgré que ce soit la première fois qu'il tombait sur ce genre personne.
Il commença à inspecter le reste de la pièce pour trouver ne serait-ce que la moindre piste pour le trouver.

- Si seulement j'avais les capacités de Shadow, je l'aurai déjà trouvé.

Eaquel quitta la pièce pour revenir dans le salon. Il remarqua qu'une lumière clignotait sur le répondeur. Il s'approcha et il appuya sur un bouton qui mit en marche la bande sonore.

- Steve, ici votre patron, je ne sais pas ce qu'il vous prend de partir sans rien dire, mais je ne peux pas me résoudre à garder quelqu'un comme vous, vous êtes viré.
- Je ne pense pas qu'il serait revenu de toute façon.

Eaquel fouilla la bibliothèque, il trouva des vieux albums de lycée. C'était un album de fin d'année comme on en trouve partout avec la photo de tous les étudiants et parfois quelques petits messages à l'intérieur.
Il tourna les pages jusqu'à tomber sur la personne. Il avait vraiment la tête du souffre douleur de service. Autour il y avait plein de messages méchants écrits par les autres et la plupart étaient des écritures féminines.

- « Ne rêve pas d'avoir une fille comme moi un jour », dit Yuhigi à voie haute. « Avec une tête pareil, tu devrais mettre un masque. ».

Yuhigi feuilleta les pages suivantes et autour de chaque belle fille il y avait un message où l'homme exprimait ses opinions morbides.

- Cet homme est vraiment plus à plaindre qu'à condamner.

Il mit le bouquin sous sa veste et continua à farfouiller partout. Mais il ne trouva rien. Il décida de quitter l'appartement, sûr qu'il n'y trouvera plus rien.
Il s'installa sur le toit de l'immeuble tandis que plusieurs voitures de police venaient d'arriver, les sirènes hurlant dans tout le quartier.

- Réfléchissons, où a t-il bien pu aller ? Avec la police dans le coin, il ne va pas s'y risquer. Sa cible c'est les prostituées, de ce quartier en particulier.

Yuhigi continua à réfléchir, il sentait que l'homme allait attaquer ce soir, c'était vital pour lui. Soudain, quelque chose lui vint à l'esprit comme un flash.

-Et si...
* *
*



Dans le quartier ouest de la ville. On retrouve notre jeune japonaise qui cherchait la maison des Harris. La rue était déserte, mais illuminée en comparaison du vieux quartier.

- Il m'a dit qu'arrivé ici je devais trouver une maison au nom de Harris.

Elle semblait vraiment perdue. On entendait le bruit de ses talons sur le sol.
Quelques pas après, un autre bruit de pas se superposa sur les siens. Les pas commencèrent à s'accélérer. Elle avait peur que se soit son ancien mac.
Par peur, elle commença à courir, mais avec les chaussures qu'elle portait, ce n'était pas très pratique. En courant, elle coinça un de ses talons dans un trou, ce qui le cassa et déstabilisa la fille qui tomba sur le sol en s'écorchant les genoux.
L'ombre se rapprocha peu à peu de la jeune japonaise qui tentait de ramper pour fuir. Elle n'osa pas hurler tétanisé par la peur. La fille était allongée sous la lumière des réverbères.
L'ombre se rapprochait, laissant apparaître peu à peu une fine silhouette.

- Est ce que ça va? Vous n'êtes pas blessée ?

La silhouette entra dans la lumière, laissant apparaître une jeune femme. C'est Sam qui revenait de l'hôpital (cf Shadow 6)

- Laissez moi vous aidez, dit Sam en l'aidant à se relever. Vous devriez soigner ces blessures avant que...
- Non non, c'est bon, dit elle en retirant ses mains. Je...je cherche la maison des Sean Harris.
- C'est mon père, dit elle étonnée, je suis Sam Harris. Qu'est ce que vous lui voulez ?
- Eaquel m'a dit d'y aller pour me cacher.
- Si c'est Eaquel qui t’envoie alors je peux te faire confiance, dit elle en souriant. Viens avec moi, je vais te soigner.

Sam passa suivit par la jeune femme qui boitait. Elle avait tout de suite compris que la jeune femme venait de la rue.
Elles arrivèrent finalement au but. Sam l'aida à entrer. La maison était plongée dans le noir.
Personne n'était présent dans la pièce, madame Harris convoqué pour l'affaire du joueur de flûte et monsieur Harris était à la recherche du tueur en série.
Sam installa la jeune femme sur le canapé et elle alla chercher des produits pour soigner ses blessures. Pendant ce temps, la jeune femme regardait autour d'elle. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été dans un tel endroit.

- Je vais commencer par vous désinfecter ces blessures, dit Sam avec un coton imbibé d'alcool.

Sam poussa délicatement le coton. La jeune femme recula son genou par réflexe à cause de la douleur.

- Je sais ça pique, mais ce n'est qu'un mauvais moment à passer.
- Ce n'est rien, juste un réflexe.

Pendant que Sam nettoyait sa plaie, les deux femmes commencèrent à discuter. Aoï lui raconta tout, même sa rencontre avec Eaquel. Sam finit par lui mettre un pansement et elle s'installa à côté d'elle.

- Ne t'en fais pas, dit Sam mettant sa main sur la sienne, tu es en sécurité ici. Nous trouverons un moyen de te renvoyer chez toi.

Sam se releva et elle se dirigea vers la cuisine pour chercher à manger et quelque chose à boire. Elle était dans la cuisine, sortit des canettes de soda et prit un paquet de chips dans un des placards de la cuisine.
Le téléphone commença à sonner. Sam le décrocha.

- Oui, dit Sam.
- Sam, c'est moi, Yuhigi.
- Oh, le prince Eaquel veut prendre des nouvelles de sa princesse, dit Sam en se collant contre le mur. Tu sais les choisir.
- Tu es au courant finalement, dit Yuhigi. Bon j'ai pas le temps, toi et Aoï êtes en danger.
- Comment ça ?
- Le tueur...

Le téléphone se coupa. Les lumières se coupèrent. Aoï poussa un cri d'effroi dans le salon. Sam fonça la rejoindre.

- Du calme, ne panique pas. On doit partir.

Elle prit Aoï par la main et l'emmena pour sortir de la maison. Elle arriva à la porte d'entrée quand une hache lumineuse explosa la porte. L'effet de surprise fit tomber les jeunes femmes par terre.
La hache s'enleva tandis qu'elles se relevèrent. La porte continuait à se faire matraquer par la hache. Sam prit Aoï pour l'emmener à l'étage. La porte finit par céder et un homme énorme entra. Les filles arrivèrent à l'étage. Sam se retourna tout comme Aoï pour voir le visage de l'homme qui était illuminé par le faisceau lumineux de la hache. Il avait les gants assortis. A part ça, il avait une jean sale avec une vieille chemise blanche devenue grise et tâchée par la graisse. Il commença à entrer un léger rire.

- J'ajouterai ton visage à ma collection.

Sam entraîna la jeune demoiselle dans sa chambre. Elle ferma la porte et poussa un de ses meubles contre la porte. La pièce était plongée dans le noir, avec pour seule lueur la lumière provenant de la rue.

- Il va nous tuer, c'est fini, dit Aoï des larmes au yeux.
- Ça suffit, dit Sam en lui mettant une claque, ce n'est pas le moment de paniquer.

Sam prit son portable dans sa poche. Heureusement, l'homme n'avait pas coupé le relais. Elle composa le numéro de son père.

- Oui...
- Papa, viens vite, cria Sam, l'homme est à la maison...Aaaaaaah
- Sam SAM, cria le père.

L'homme était devant la porte de la chambre. L'homme donna un coup dans la porte, ce qui propulsa la porte et la commode contre le mur opposé. Il avança doucement vers les deux jeunes femmes. Sam tenait fortement Aoï dans ses bras tandis que cette dernière avait les yeux fermé, tremblant de peur.

- Deux visages en plus pour moi, je me régale, dit l'homme en se léchant les babines.
- Vous êtes complètement dingue, dit Sam.
- Hé hé hé hé, rigola l'homme.

Il avançait doucement. Son regard montrait sa folie. Il poussait son léger rire glauque.

- Hé hé hé...HA HA HA, rigola t'il en lançant sa hache verticalement.

Les deux filles fermèrent les yeux. Derrière elles, la vitre venait d'exploser. Un bruit sourd de métal retentit dans la pièce. Les jeunes femmes rouvrirent leurs yeux et virent Eaquel devant elle, l'épée qui bloquait la hache.

- Je ne te laisserai pas faire, dit Eaquel en repoussant l'homme tandis qu'il tenait l'épée avec ses deux mains.

L'homme fit quelques pas en arrière. Eaquel avait enlevé sa main gauche de l'épée et il la rangea avec la main droite.

- Tu tombes à pic, dit Sam soulagée.
- Toujours quand c'est pour sauver des demoiselles en détresse.
- Ne t'interpose pas, leurs têtes sont à moi.

Eaquel prit les deux femmes qui s'accrochèrent à lui. Il saute par la fenêtre pour les emmener dehors. Ils étaient dans le jardin, derrière la maison.

- Allez vous en, je m'occupe du reste.
- Mon père ne devrait pas tarder, dit Sam.

Eaquel laissa partir les deux femmes vers la rue. Tandis qu'elles partaient, la porte de derrière s'envola, passa juste à côté du jeune héros. L'homme sortait tenant sa hache avec sa main gauche.

- Une hache longue, avec un faisceau énergétique permettant de la rendre soit plus coupante ou alors d’envoyer sur orbite les objets. Des gants qui amplifient la force de son porteur et permettent de soulever cette hache. Un simple livreur de viande avec un tel objet. Où as tu eu ce si belle objet ?
- Dieu me la offerte. Il veut que je l'aide à sauver ces magnifiques femmes en séparant leur visage pur de leur corps souillé, dit l'homme les bras en croix.
- Encore un dingue, à croire que je les collectionne en ce moment moi, dit Eaquel avec soupir. Et quel nom t'a donné ce dieu ?
- Je suis Killerangel, l'ange envoyé sur terre pour sauver ces femmes.
- Killerangel bien sûr. Je crois que je te place numéro 1 devant Flyer-beetle et monsieur A dans mon classement des mecs les plus atteints.

Killerangel reprit son arme et fonça sur Eaquel. Il lança un coup mais Eaquel roula sur le côté se retrouvant dos à la maison. KillerAngel lança alors un coup vers l'arrière à l'aveugle. Eaquel sortit son épée pour le contrer mais le choc propulsa Eaquel en arrière, le faisant passer par la fenêtre de la cuisine pour atterrir sur le mur où le téléphone, que Sam n'avait pas raccroché, pendouillait.

- Bon sang de bon soir. La puissance de cette arme est bien trop terrifiante. Surtout si c'est un terrien qui l’a fabriqué.

Il essayait de se relever, se tenant contre le mur. Le choc était dur, mais il avait déjà vu pire. Il reprit ses idées au bon moment, car l'homme venait d'arriver à toute vitesse pour porter un coup rapide verticale. Eaquel fit un pas en arrière. La hache se planta dans le mur. Eaquel balança un énorme direct du droit dans la figure du mec. Mais cela n'eut pour effet que de l'énerver. Il attrapa Eaquel avec ses deux mains. Il le balança vers le salon, l'épée restait sur le sol de la cuisine.
Eaquel percuta le canapé. Il se releva tout de suite en se secouant la tête. Killerangel tentait lui de récupérer sa hache. La lèvre inférieure de Eaquel saignait, ainsi que du nez.

- Je dois changer de tactique. Je dois lui détruire ses gants. Sans eux, il ne peut plus utilisé sa hache. Je dois me servir de l'obscurité comme d'une arme, c'est ce qu'IL ferait.

Killerangel finit par récupérer son arme et il commença à partir à pas rapide vers le salon. Killerangel regarda dans toute la pièce, il ne le trouvait pas. Il souleva le canapé d'une main, mais ne vit rien. Il le balança à travers la pièce, passant par la fenêtre.

- Où es tu? Tu ne peux pas te cacher. Le jugement de dieu aura lieu. Je te libèrerai
- Qui veux être libéré de cette manière? .

Eaquel était derrière l'homme, dans la cuisine. Il venait de récupérer son épée. Il passa deux doigts sur son arme et son épée s'enflamma, éloignant les ténèbres dans la maison.

- L'émissaire m'avait prévenu que tu serais sur mon chemin, Shadow, serviteur de Satan.
- Je ne suis pas Shadow, j'ai bien plus de classe que lui.

Eaquel fonça sur l'homme en donnant un coup d'épée que Killerangel bloqua avec sa hache. Mais le choc de l'impact fit reculé légèrement l'homme en arrière.

- Ton arme est peut être extraordinaire, mais la mienne est légendaire.
- Dieu me protègera, jamais un fils de Satan ne vaincra.
- Mais ça devient grave dans ta tête.

L'homme commença à enchaîner les coups de haches. Les coups étaient lancés à l'aveugle. Eaquel esquivait chacun de ceux-ci. Tandis qu'Eaquel esquivait, Killerangel détruisait les meubles, ainsi que les appareils électriques. Eaquel tentait d'esquiver, mais les impacts atteignaient quand même son corps, ce qui le fatiguait.
Killerangel commençait à fatiguer, chacun de ses coups commençait à faiblir jusqu'à ne plus pouvoir soulever la hache.

- Beaucoup de puissance, mais absolument aucune endurance, dit Eaquel vraiment à bout, voilà ton point faible.

Killerangel lança un dernier coup, Eaquel prit son épée et donna un énorme coup dans la hache. Killerangel perdit son arme qui s'envola à travers la pièce.
Sans son arme, il chercha à frapper l'homme avec ses poings. Eaquel rangea son arme. Il vit le direct du droit arriver. Eaquel fit un demi tour tout en tenant le poignet droit par sa main droite et attrapant le poignet gauche avec sa main gauche. Il était dos à Killerangel, tenant les deux poignets.

- C'est fini, dit Eaquel.

Eaquel fit brûler ses mains à une haute température, chauffant les gants fait dans un métal souple.

- Le métal à un gros défaut, c'est un excellent conducteur thermique.

Eaquel enlevât ses mains et sauta en avant puis se retourna. Killerangel poussa un immense cri de douleur, les gants brillaient à cause du métal qui était chaud. Il projeta les gants par terre. Ses mains montraient des signes de brûlures avec des cloques qui s'étaient formées.

- Sans tes armes, tu n'es plus rien, dit Eaquel prêt à s'effondrer sur le sol.

Il s'approcha de Killerangel. Il fit brûler ses mains et il balança un crochet du droit.

- Ca, c'est pour les victimes, dit Eaquel tandis que Killerangel reculait. Ca c'est pour Aoï, dit il en donnant un crochet du gauche.

Sur le visage de l'homme, on pouvait lire les marques des deux coups de poings comme si on venait de marquer un veau. Il était complètement groggy. Eaquel joignit ses deux mains et il donna un coup ascendant au niveau de la tête qui souleva Killerangel avant qu'il ne s'écroule sur le sol.

- Et celui là c'est pour avoir tenter de tuer Sam, dit il le visage en sueur.

Eaquel essayait de récupérer son souffle. Il avança vers l'homme quelque peu conscient. Il lui plaça la lame de son épée sous sa gorge.

- Maintenant on va discuter quelques secondes toi et moi. Qui est l'émissaire qui t'a donné la hache?
- Je ne sais pas, je le jure, dit l'homme pleurant de peur.

L'homme qui était sur le sol n'avait plus rien à voir avec l'homme qui tenait la hache. Sur le sol, un léger liquide commença à se répandre sur le sol et sur son pantalon.

- Dis le moi, dit Eaquel en poussant la lame contre sa gorge.
- Je jure que je sais pas qui il est. Un homme est venu un jour et m'a dit que c'est un cadeau du Shogun. Mais c'est tout ce dont je me souviens, je le jure.

Eaquel regardait l'homme qui semblait perdu.

- Où suis-je? Qu'est ce que je fais là ?
- J'ai vraiment pitié de vous.

Dehors, les voitures de police commencèrent à arriver. La voiture du commissaire avec à son bord Moya. Ils sortirent tous de la voiture et lancèrent un assaut.
Le commissaire passa le premier dedans tandis que Moya resta devant avec quelques hommes. Le commissaire découvrit l'homme allongé sur le sol, le nez en sang.

-Ne bougez pas. Vous êtes en état d'arrestation pour meurtres, tentatives de meurtres et destruction de biens d'autrui.
- C'est pas moi, j'ai rien fait, dit l'homme en sanglots.

Le commissaire emmena l'homme qui ne se débattait pas. L'homme qu'il conduisait à la voiture était doux et ne ressemblait pas à un serial killer. Il rentra dans une voiture de police et fut de suite emmené au poste de police.
Le bruit des véhicules de police réveilla tout le voisinage qui sortait de leur maison avec leur robe de chambre. Sam finit par revenir, en compagnie de Aoï.

- Papa, cria la fille.
- Sam, dieu merci, dit le père en prenant sa fille dans ses bras. Tu n'as rien ?
- Non c'est bon, Aoï non plus. On le doit à Eaquel.

Sam raconta tout ce qu'elle avait vu, ainsi que l'histoire de Aoï. Le commissaire compris qu'il fallait la renvoyer chez elle. A quelques pâtés de maison, Belziane était sorti de chez lui pour voir ce qu'il se passait.

- Je savais que tu y arriverais, dit Belziane en sentant Eaquel. Je te le revaudrais.
- Oh oui tu me le revaudras, dit il en sortant de l'ombre, les gants sur lui et la hache dans les mains. Et si tu commençais à examiner cette arme.

Ils entrèrent dans la maison, Belziane prit l'arme des mains, sans avoir besoin de porter les gants.

- C'est vachement lourd ce truc, dit Belziane.
- Killerangel pouvait la soulever grâce à ces gants.
- Killerangel ???
- Je sais c'est bête, mais bon toi t'as Médusor, alors c'est pas mieux.
- Colin rentre demain de l'hôpital, il pourra l'examiner et ensuite on la rendra à la police, car là tu viens juste d'emmener l'arme du crime.
- Je...oh... c'est bon, je voulais juste t'aider, pas la peine de critiquer. Oh sinon, l'homme m'a dit un truc bizarre. C'est un certain Shogun qui lui a donné son arme. De plus c'est toi qu'il attendait, pas moi.
- Shogun, encore, déjà avec le Joueur de flûte et maintenant lui.
- Y'a quelqu'un qui t'en veux...
- Ou qui veut me tester. Mais maintenant on est deux dans son collimateur.
- Tu me dois maintenant un énorme service, dit Eaquel.

La soirée se finit là. Eaquel resta chez Belziane, il n'avait plus la force pour rentrer chez lui. Belziane soigna ses blessures. Sur son corps, il avait plusieurs hématomes plus ou moins étendus.

- Tu t'en es prit plein la tronche, dit Belziane en mettant le bandage.
- Le pire, c'est qu'il ne m'a pas touché, dit Yuhigi.

* *
*


Quelques jours plus tard, à l'aéroport de Chicago. Sam, en compagnie de son père et de Yuhigi, fit leur adieu à Aoï.

- Je vous remercie pour tout, dit Aoï en s'inclinant.
- Ce n'est rien c'est plutôt Yuhigi que tu dois remercier, il a fait accélérer les choses, dit Sam.
- Quand tu possèdes une des plus puissantes industries du Japon, le consulat du Japon ne peut rien te refuser. Si on ajoute le fait que le père de Aoï travaille pour notre compagnie.
- Fais attention à toi maintenant, dit Sam en prenant Aoï dans ses bras. On est amie maintenant et je ne voudrais pas qu'il t'arrive autre chose.
- Merci Sam, dit Aoï la larme à l'oeil tout comme Sam.
- Tes parents t'attendront à la descente de l'avion. Ils étaient heureux d'entendre que tu étais en vie et que tu rentres à la maison.

L'annonce dans les haut-parleurs demanda aux personnes de rejoindre l'avion. C'était le moment des au revoir. Pour une fois Sam avait une amie fille qu'elle devait laisser partir. Sam, son père et Yuhigi étaient derrière la vitre la saluant de la main. Aoï fit de même.

- Elle me manquera, dit Sam. J'avais enfin une amie qui n'est pas un garçon.
- Tu pourras toujours aller au japon pour la voir, dit Yuhigi.

Le père de Sam s'était éloigné laissant les deux jeunes ensembles.

- Donc tu vas vivre avec Belziane et Colin? Demanda Yuhigi.
- Les réparations de la maison sont en cours. Les assurances sont intervenues rapidement et vont nous rembourser très vite la totalité de la casse. Pendant ce temps, je vais vivre chez eux, tandis que mes parents vont prendre quelques semaines de vacances ensembles.
- Comment ça, ils peuvent?
- Avec ces évènements, le maire pense que ça leur ferait du bien de partir en vacances. Le temps que les réparations se fassent.
- Tu ne veux pas y aller avec eux ??
- Non, je vais les laisser en amoureux, ce sera mieux pour eux.

Ils commencèrent à se diriger vers la sortie. Sam questionna Yuhigi sur la fin de l'enquête.

- Tu sais comment ça s'est fini l'affaire? Mon père ne veut rien me dire.
- Les psychologues ont reconnu qu'il était malade et va être incarcéré à l'asile psychiatrique de Chicago. Il semblerait que l'homme ait un dédoublement de la personnalité. En se sentant fort, c'est Killerangel qui parle, le pauvre Steve Igins ne sait rien de ce qu'il fait. Son double s'est créé au lycée, à cause des moqueries et des lynchages. Je ressens de la pitié pour lui.
- Il est vraiment plus à plaindre qu'à condamner. Mais l'arme en question c'était quoi ?
- D'après Colin, c'est d'un niveau de haute technologie, sûrement de nature extra-terrestre. Maintenant reste à savoir comment ce « Shogun » a pu créer ces objets.

Yuhigi et Sam arrivèrent à la sortie du bâtiment. Sam prit la main de Yuhigi et elle posa sa tête sur son épaule.

- Au moins, je sais que j'ai un ange gardien qui veille sur moi.

Depuis leur rencontre, entre les deux avaient commencé une relation particulière. Yuhigi pouvait passer pour le roi des dragueurs, il commençait sincèrement à ressentir quelque chose pour elle, et il ne supporterait pas qu'il lui arrive quelque chose.

* *
*

Dans la plus haute tour de la ville, un homme visionnait dans son bureau le combat entre Eaquel et Killerangel.

- Je pensais que Shadow interviendrait, mais c'est encore mieux que ce que j'avais prévu.
- Oui monsieur, dit son bras droit, les cobayes ont bien remplis leur rôle. Nous pouvons les rappeler si vous le désirer.
- Pas pour le moment. Appelez moi les sabres jumelles. J'ai vu Eaquel et Shadow séparément, faisons les combattre ensembles.
- A vos ordres monsieur.
- Les choses sérieuses vont enfin commencer, dit il en se relevant et poussant un rire grave.



09/03/2010
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