Le Multivers

Le Multivers

Eaquel 1: Musique flamboyante

C'est un vendredi matin comme tout le monde connait. Il fait plutôt beau, sans aucun nuage dans le ciel. Il est 8h30 du matin, les rues et les périphéries sont bouchées par les voitures et camions de tous les travailleurs.
Dans une des files, se trouvait une Audi A4 de couleur noir, quasi neuve qui ne roulait que depuis peu. Au volant se trouvait un jeune homme habillé avec un magnifique costume-cravate sur mesure assez chic. La radio à côté de lui diffusait les dernières informations au journal.

-Après Médusor, c'est à Flyer-Beetle de rejoindre l'asile psychiatrique du professeur Stein, spécialement aménagé pour ce genre d'individu, sur ordre du juge Harris. Elle estime que c'est un danger pour lui mais aussi pour les autres, donc l'isolement est de rigueur.
- Je ne pense pas qu'ils arriveront à guérir ces mecs, dit l'homme au volant.
- Suite des infos, on apprend que des orphelins disparaissaient depuis peu. La police n'a pour l'instant aucune piste.
- IL les retrouvera, IL ne peut pas être insensible à cette affaire.
- Maintenant passons au concert privée de ce soir avec la super star Stacy O'donel. Les places ont toutes été vendues le jour même de leur mise en vente. Notre gagnante de ce matin a gagné deux places avec des passes pour rencontrer la star.

Les routes se dégageaient petit à petit. L'homme arriva enfin au pied d'un énorme building situé au cœur de la ville. Il pénétra dans le parking et il s'arrêta à la place où il y avait marqué « Place réservé ». Il sortit de sa voiture et il alla vers les ascenseurs. Appuya sur le bouton du dernier étage.
Les portes s'ouvrirent sur le bureau où siégeait une femme ayant la quarantaine. Elle remarqua l'homme sortir et elle le salua

- Monsieur le directeur Hiruga, dit-elle.
- Bonjour Kathy, dit il. Quel est le programme pour aujourd'hui ?

La femme quitta son bureau pour suivre le jeune directeur de 23 ans, Yuhigi Hiruga. Ils entrèrent dans le bureau, une immense pièce avec un unique bureau muni d'un PC dernière génération. Derrière, il y avait une énorme vitre comme quatrième mur, typique dans ce genre de bâtiment. Il y avait une incroyable vue sur la ville de Chicago.


- Vous avez une réunion avec les actionnaires au sujet de l'usine, à 16h00.
- Encore pour se plaindre. Ils ne savent faire que ça. Sinon autre chose ?
- Et bien votre mère a appelé pour avoir de vos nouvelles. Car vous ne l'avez toujours pas appelée depuis votre arrivé. Et ce sera tout.
- Très bien merci.

Kathy retourna à son bureau en fermant la porte derrière elle. Yuhigi s'installa dans son fauteuil. Il prit le téléphone et il composa le numéro de chez ses parents. Une femme répondit au bout du téléphone.

- Moshi Moshi ?
- C'est moi maman.
- Mon poussin, je suis content de t'entendre. Tout va bien ?
- Oui, maman, tout va bien, je vais bien, ne t'inquiète pas.
- C'est normal que je m'inquiète, tu décides du jour au lendemain de partir au Etats-Unis avec pour seul raison de revoir ces deux américains au prénom bizarre.
- C'est Belziane et Colin, maman. De plus, je suis assez grand et spécial pour me défendre tout seul. Tu le sais, papa le sait si au moins ça lui fait quelque chose que je sois parti.
- Ne dis pas ça. Ton père t'aime à sa manière. Il est inquiet pour toi, ça je peux te le garantir. Il ne le dit pas, mais je le vois bien. Il a sa fierté, tout comme toi.

La discussion continua sur plein de sujet, comme le travail, les filles et tout. Sa mère était d'origine américaine alors que son père est japonais. Il a hérité des gênes de sa mère pour le physique, mais tout de ça famille paternelle pour le reste.
La discussion s'acheva au bout d'une demi-heure et le garçon reposa le téléphone. Il tourna son fauteuil et regarda la ville à travers la vitre. Il pouvait voir de son bureau l'université de Chicago avec sa grande tour où se trouve l'horloge.
Dans ce climat apaisant, son téléphone portable sonna. Il le brandit à l'oreille alors que l'affichage montrait un numéro inconnu.

- Oui, répondit il avec une certaine rage.
- Allô, euh, Yuhigi ? dit une voix féminine au téléphone.
- C'est moi, répondit-il sèchement.
- C'est Sam Harris, dit-elle hésitante, vous vous souvenez au Gala du maire.

Yuhigi se réveilla et une immense joie éclata en lui. Il se souvenait de la belle demoiselle du gala qui ne l'avait pas laissé indifférent.

- Oui Sam, je suis heureux d'entendre votre voix mélodieuse.
- Oui et bien voilà, j'ai gagné, je ne sais comment, deux places de concert pour ce soir et je me demandais si vous vouliez y aller avec moi.
- Vraiment, je suis heureux que vous ayez pensé à moi. Mais je pense que vous pouvez me tutoyer.
- Euh, d'accord, ne te méprends pas. Colin ne vient plus trop en ce moment car il bosse beaucoup chez lui et Belziane, ben c'est Belziane. Alors pour ne pas être une nulle, tu es mon dernier joker. Si c'est oui, rendez-vous devant le club le Level Nightclub à 20h
- J'y serai, dit il joyeusement.

Il posa le téléphone sur le bureau, sur le point de bondir de joie. Mais peu à peu il se souvint des mises en garde de Shadow, le seul être que Yuhigi peut craindre sur cette planète après sa mère.
Malgré tout, la journée fut joyeuse pour lui, même avec les actionnaires qui voulaient absolument un renvoi de plusieurs centaines d'ouvriers pour délocaliser en Chine.
La réunion se déroulait dans une longue salle avec une longue table, rien de bien extraordinaire. Yuhigi avait son siège en bout de table avec un écran derrière lui pour se relier au Japon en cas de problème ou alors pour une vidéoconférence.

- La fermeture doit être faite, nous ne faisons pas assez de bénéfices avec cette usine, dit un des actionnaires qui représentait l'ensemble des actionnaires.
- Je ne fermerais pas l'usine pour la délocaliser en Inde ou je ne sais où. Nous n'avons pas pour politique de renvoyer les gens pour avoir un peu plus d'argent.

Dans la pièce, les actionnaires chuchotèrent dans leur coin avec leur voisin. On entendait bien des remarques sur le fait qu'il soit jeune et qu'il est le fils du président.

Un homme se leva et tapa du poing sur la table. C'était un homme ayant la quarantaine, de couleur noire, mais les cheveux grisonnants. Il était mince mais pas rachitique. Il s'agissait d'Alex Connors, le vice-directeur de l'entreprise et fidèle ami de la famille Hiruga.


- Messieurs, je ne pense pas que l'âge de notre président soit un problème. Les chiffres montrent que nous faisons du profit alors nous ne ressentons pas le besoin de fermer l'usine, ce qui conduirait beaucoup de famille à la rue.

Connors fini sa phrase et il se tourna vers le directeur en souriant légèrement du coin de la lèvre. Yuhigi acquiesça de la tête les propos du vice-directeur.

- Très bien, nous en resterons là, dit le directeur alors que la pendule numérique de la pièce affichait 17h00.

Tout le monde se leva et s'en alla. Il ne restait plus que le directeur et son bras droit. Ils s'en allèrent ensemble pour discuter de la réunion.

- Franchement, je ne les comprends pas, ils gagnent 1000 fois en 1mois ce que gagne un ouvrier en 1 an, et ils en veulent plus.
- Vous ne pouvez rien y faire malheureusement, sauf être fort. Vous avez été bien, vous n'avez pas cédé et c'est déjà pas mal. Mais surtout n'oubliez pas, ils n'ont que 30%, vous en avez 60%, ils ne peuvent rien faire contre vous.
- Heureusement que je peux compter sur toi.

Je sais ce que vous vous dites, cela fait que 90%, mais devinez qui a les 10 derniers pourcents.
Il est 20h, devant le club de nuit où il y avait déjà pas mal de monde, certain avec billet, d'autre juste pour voir la star. Sam était déjà là, habillée avec des habits de soirée de couleur rouge, légèrement maquillée. Il regardait la petit montre à son poignet, il était déjà 20h05.
A 20h10, Yuhigi arriva enfin dans un costume sans cravate rouge avec pantalon noir. Il s'excusa devant elle et ils entrèrent tous les deux devant une foule complètement folle.
Le videur à l'intérieur intercepta les deux jeunes pour les guider à leur table spécialement réservée pour eux. Elle était placée près de la scène. Le club avait été aménagé pour le concert. C'est dans un style typiquement américain, avec une scène devant une rangée de plusieurs tables où beaucoup d'invités étaient déjà installés.
Une fois à table, Sam regardait autour d'elle, pour éviter de regarder Yuhigi qui ne pouvait pas détourner son regard d'elle. Il essayait d'attirer le sien par des discussions.

- Alors, comment ça va depuis la dernière fois que l'on s'est vu ?
- Rien de particulier, les cours, surveiller Belziane pour qu'il fasse son boulot.

Les trois hommes entrèrent dans la voiture garée à l'extérieur du bâtiment, dans une allée. Ils ne soupçonnaient pas que la conversation avait été espionnée par un aigle fouineur.
Mike conduisait dans les rues de la ville et ils rejoignirent un entrepôt à l'extérieur de la ville.
A l'intérieur, c'était vide, il n'y avait que des vieux meubles abandonnés. Gori prit la fille et il l'a posa dans un coin de l'entrepôt tandis que Mike alla s'asseoir sur une chaise. Monsieur A, lui, prit le téléphone et commença à téléphoner.

- Vous faites quoi monsieur A, demanda Gori perplexe.
- A ton avis crétin, je vais réclamer notre lot.

Il téléphonait au manager de la fille qui était resté au club.

- Bonsoir monsieur, dit monsieur A, Vous pouvez m'appeler monsieur A, comme Apocalypse . Comme vous vous en doutez, je détiens votre mignonne petite star. Je vais faire simple, soit vous me payez 10 millions de dollar, soit jamais plus le rossignol ne rechantera. Vous avez 24h.

Monsieur A, raccrocha et s'installa sur une chaise, les deux pistolets posés sur une vieille table toute poussiéreuse.
Pendant ce temps, Stacy se réveillait. Elle était rudement attachée, un bâillon sur la bouche. Elle était paniquée, tandis que les 3 hommes rigolaient dans leur coin sur le pactole qu'ils toucheraient.

- Désolé petit rossignol, dit monsieur A, mais on n'a pas vraiment envie de t'entendre chanter. Mais si ton manager fait ce qu'il doit faire, tu seras bientôt libre.
- Libre ? S'interrogea Gori.
- Oui, libre de quitter ce monde, HA HA HA HA HA, explosa de rire Monsieur A.
- Tu n'es qu'un abruti, tu devrais savoir que les kidnappeurs ne gagnent jamais, dit une voix se propageant dans l'entrepôt.

Les trois hommes se levèrent, les armes à la main et ils regardèrent tout autour eux.

- Qui est là, dit monsieur A, est-ce toi celui que l'on nomme Shadow ?
- BEUUUUUUP, désolé monsieur, mais vous avez faux, dit la voix. Vous voulez retenter votre chance?

Devant la star, apparut un homme grand, avec un long manteau en cuir rouge monté avec des plaques de cuir noir comme épaulière et un habit noir sous le manteau. Il portait également des gants en cuir rouge et une longue boucle d'oreille à l'oreille droit. Il portait un long masque en fer, représentant un aigle, couvrant que la partie supérieur du visage.

- Qui es-tu ? Demanda monsieur A, les pistolets pointés sur lui.
- Je le connais, dit Mike. Il se fait appeler Eaquel, il a participé à l'arrestation de Flyer-Beetle. Que fait-on, monsieur A ?
- Monsieur A ? Comme Abruti ? dit Eaquel en se foutant de la gueule du mec.
- Tu peux rire, t'as peut être arrêté notre patron, mais tu ne nous arrêteras pas nous.
- C'était votre patron, je comprends maintenant où tu as eu ces armes. Ton patron ne va pas être content de voir que tu joues avec ses joujoux.

Les trois hommes se croyaient bien supérieurs au jeune héros qui ne faisait que se moquer d'eux.

- Bye bye, Pigeon, dit Monsieur A en tirant un rayon avec les pistolets.

Les rayons parcoururent la pièce avant d'être détourné au dernier moment. Yuhigi avait sortit son épée dans sa main droite et arrêté les rayons. L'épée avait un style particulier, unique en son genre. L'épée était faite d'une longue lame rouge assez fine mais sacrément solide. Le manche qui tenait la lame était fait en argent pure, de forme équivalente à une épée de pirate, avec des symboles écrits dessus dans un alphabet inconnu.

- Tirez, bordel, mais tirez !!! Hurla monsieur A

Toute les balles et tirs furent esquivés ou déviés par l'épée jusqu'au clic fatal, il n'y avait plus de balle. Le pistolet à rayon, lui, était en surchauffe, car ce vieux modèle était bien évidemment défectueux.

- Bien bien bien, dit Eaquel en se tournant vers Stacy, je vais commencer par vous libérer ma chère.

Il lui coupa les liens et le bâillon d'un seul coup d'épée net. Elle se leva et se plaqua contre Eaquel tout en pleurant de peur.

- Ne pleurez pas, vos larmes ont bien trop de valeur pour couler dans un moment pareil. C'est presque fini, dit-il sa main posée sur sa tête.

Il la repoussa délicatement contre le mur et il se tourna vers les trois individus qui avaient jeté leurs armes et ils s'étaient éparpillés.
Gori arracha une barre de fer sur le mur qui devait servir à l'époque de barre de soutien. Il s'approcha de lui. Eaquel sourit. La lame s'entoura tout à coup de flamme.

- C'est un avertissement, dit Eaquel, je ne te conseille pas d'attaquer.
- Tu crois me surprendre avec si peu, dit Gori en fonçant sur Eaquel.

Gori attaqua le premier, mais Eaquel fit un léger pas en arrière pour esquiver le coup. Gori frappa le sol puis il se releva, tenant la barre à l'extrémité à deux mains. Eaquel avança et donna un léger coup horizontal, ce qui coupa la barre en deux, puis il lui donna un énorme coup de poing du gauche dans la figure, ce qui propulsa Gori sur quelques mètres en arrière avant de s'évanouir.

- Bien bien, dit Eaquel en frottant son poing gauche contre sa veste, au suivant.

Eaquel ne prit pas beaucoup de temps pour arrêter Mike qui ne fit pas le poids longtemps. Il avait foncé directement sur lui en lui donnant un coup de genoux dans l'estomac, le soulevant du sol pour s'écrouler par terre.
Le dernier quand à lui avait quitté les lieux pour rejoindre la voiture et filer. Il allait le poursuivre, mais Stacy l'en empêcha, par peur.

- Ne me laissez pas seul ici, je vous en prie, supplia t'elle.
- Très bien, je n'ai pas le choix, je vais vous raccompagner au club comme le ferait le gentleman que je suis, dit il en souriant.

Il attacha les deux gus puis il prit Stacy dans ses bras, l'épée rangée dans le fourreau sous sa veste. Deux ailes de feu apparurent dans le dos du jeune homme et il s'envola.
Devant la boîte de nuit, la police était déjà là. Ce n'était pas l'inspecteur Montoya, mais bien le commissaire en personne qui était venu quand il a appris que le club où sa fille était, avait un problème.
A l'arrière, Eaquel arriva furtivement avec Stacy, les éclairages des panneaux facilitant l'immersion. Il la posa sur le sol.
Face à face, Stacy regardait Eaquel. Elle le remercia puis elle approcha délicatement son visage vers celui d'Eaquel, les lèvres en avant, prêtes à l'embrasser, mais ce dernier la repoussa.

- Je suis désolé, mais pour ce soir, mon cœur est déjà pris par une autre femme. Je n'accepterai pas de la blesser, même si je le reconnais vous êtes une femme magnifique.
- Je…je, hésita Stacy.
- Adieu, dit Eaquel disparaissant dans une explosion de flamme.

Devant le club, Sam était avec son père. Celle-ci se demandant bien où pouvait être Yuhigi. Ce dernier arriva finalement, au bout d'une heure, se dégageant de la foule.

- Mais où étais-tu ? demanda-t'elle en colère. Ca fait une heure que je te cherche.
- Pourquoi, je t'ai manqué ? répliqua-t-il.
- C'est pas le moment de rire, il y a eu un meurtre et toi tu disparais comme ça.
- Je suis désolé, mais la foule m'a entrainé avec elle et je n'ai pas pu te rejoindre directement.

Un policier vint parler au commissaire qui était à l'écart des deux jeunes. Une fois fini, il s'en alla. Le commissaire s'approcha pour leur parler.

- Et bien, on dirait que les criminels ont été attrapés et la victime libérée.
- Comment ça ? demanda Sam
- Stacy O'donel vient de revenir, en parfait santé, avec quelques égratignures. Deux des trois responsables viennent d'être retrouvés, ligotés dans un entrepôt . C'est un coup de fille anonyme mais la chanteuse dit que c'est un certain Eaquel qui est venu l'aider.
- Eaquel, dit Yuhigi, c'est l'homme qui nous avait secouru au gala du maire ?
- Et bien on dirait que pour un premier rendez-vous, c'est mémorable, dit le commissaire en rigolant.
- C'est pas drôle papa. Bon je pense que l'on va y aller. Merci pour cette soirée, même si ce n'est pas ce que j'avais espéré.
- Oh moi je me suis bien éclaté, dit Yuhigi.

Elle lui fit un signe de la main et elle monta dans la voiture de son père. Yuhigi regarda partir la voiture, le sourire aux lèvres. Puis il s'en alla avec tout de même une certaine amertume.

- Je suis vraiment trop con, dit-il tout seul rejoignant sa voiture, j'aurais pu embrasser une star de la chanson et je ne l'ai pas fait. Y'a des jours où je me pose des questions sur moi-même.

Dans la voiture du commissaire, Sam regardait à travers la vitre les lampadaires qui se succédaient. Quand elle dit à haute voix à elle-même.

- J'aurai peut être dû lui dire que je l'avais choisi en premier pour m'accompagner, dit elle à voix basse.
- Qu'est ce que tu dis? dit le commissaire qui n'avait pas compris.
- Rien du tout, dit-elle en souriant.
- Comme une mère ?
- Tu peux le dire. J'aimerais tellement qu'il soit plus sérieux sur ce qu'il fait. Qu'il prenne exemple sur Eaquel ou Shadow pour le motiver un peu. Mais au moins il a rendu son travail.
- Ca tu peux le dire, dit Yuhigi en souriant. Et Colin ?
- Et ben ça fait un moment que je ne le vois plus, environ 1 semaine. Même Belziane ne le voit pas et pourtant c'est son frère.
- Il doit sûrement travailler sur quelque chose d'important. Ca lui arrive parfois. Sinon tu aimes la chanteuse ?
- Je ne sais pas, je ne la connais pas. C'est Belziane qui m'a fait jouer et j'ai gagné miraculeusement.
- Miraculeusement hein ? dit Yuhigi alors qu'il sait que Belziane le savait qu'elle gagnerait.
- Je ne voulais pas perdre les billets, je voulais y aller avec Belziane puisqu'il me l'a présentée, il m'a répondu…
- « Je ne supporte pas les stars féminines », disent-ils en même temps.

Yuhigi et Sam éclatèrent de rire, enfin le climat entre les deux était détendu pour la première fois de la soirée.
Il était 20h30, et dans la salle, les lumières s'éteignirent doucement. Un homme monta sur scène, les projecteurs braqués sur lui. L'homme avait la trentaine, habillé avec classe. C'était le propriétaire du Club.

- Mesdames et messieurs, merci d'être venu ce soir pour un concert privée unique de la star de la country music, Stacy O'donel.

Une jeune femme entra sur scène. Elle avait le même âge que Sam ou Yuhigi. Elle était de taille moyenne, des longs cheveux bruns. Elle était habillée avec un jean, des bottes de cowboy et un débardeur noir. Elle était légèrement maquillée mettant en valeur ses yeux brun clair.

- Bonsoir Chicago, cria t'elle dans le micro alors que les applaudissements éclataient dans la pièce. J'espère que vous aimerez ce concert spécialement fait pour vous.
[Là je chercherai peut être un morceau de country pour faire de l'interaction sur le blog]

Le concert était parfait, tout le monde dans la salle était bien, même Sam aimait ce concert. Yuhigi quant à lui s'occupait des boissons et de bien évidemment payer.
Il alla au comptoir pour chercher deux verres. En attendant ses verres, il pût voir dans la partie V.I.P. le propriétaire avec 3 hommes bizarres en train de s'énerver. Il n'entendait rien, mais il voyait bien que c'était sérieux.
Il retourna à sa place, les verres en mains, tout en restant fixé sur ce qui se passait dans la pièce.


- C'est vraiment bien, dit Sam alors que Yuhigi ne faisait pas attention à elle.
- Ah, euh, oui excellent, elle chante plutôt bien. Dommage pour le paresseux de service.

La chanteuse entama sa dernière chanson. Une chanson d'amour. En chantant, elle remarqua au premier rang Yuhigi. Elle lui sourit tout en chantant, puis elle tourna la tête vers le publique. Sam ne remarqua rien, tout comme Yuhigi.
La chanson finit, elle se leva de la chaise et elle salua le publique qui l'applaudit avec des hurlements de joie. Puis elle alla en coulisse. Peu à peu les gens quittaient la pièce alors que Sam et Yuhigi finissaient leur verre.

- C'était génial, dit Sam, je ne regrette pas d'être venue.
- Moi non plus, dit-il.

A peine eut-il fini sa phrase que deux détonations se firent entendre. Tout le monde dans la boîte paniquèrent et sortirent. Dans le charivari, Sam fut séparée de Yuhigi qu'elle perdit de vue.
Dans les coulisses. Le proprio était par terre, baignant dans son sang, les yeux grands ouverts. Devant lui se tenaient deux hommes en costumes cravates noirs avec des lunettes sur le nez. L'un deux était plutôt frêle et de taille moyenne alors que l'autre avait une assez grande carrure. Ils s'appellent respectivement Mike et Gori

- T'aurais pu mettre un silencieux sur ton arme, dit Mike.
- On s'en fout, il avait qu'à nous rendre ce qu'il nous devait, dit Gori.
- Ouais mais à cause de toi, les flics vont pas tarder à arriver crétin.
- C'est bon, relax, on a notre ticket de lotto qui sera une parfaite assurance vie, dit un homme arrivant derrière les deux.

L'homme qui venait d'arriver était le juste milieu entre les deux. Grand et costaud, mais pas trop non plus. Il portait un long imper noir en cuir avec un chapeau sur la tête. Il portait sur son dos la jeune chanteuse Stacy.

- Bon messieurs, je suggère que nous y allions, dit l'homme en donnant la fille à Gori
- Très bien Arwin, dit Mike.
- Pas Arwin, dit l'homme en pointant un pistolet comme ceux qu'avait Flyer-beetle mais un plus vieux modèle, Monsieur A.
- Très très, monsieur A, du calme, dit Mike en tremblant de peur.



20/12/2009
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